société
Une circulaire sur des cours de soutien payants pourra-t-elle réformer un enseignement qui sombre ?
On est toujours au stade du diagnostic comme si le malaise du syst?me ?ducatif ?tait r?cent et m?connu.
Note de la r?daction?: La circulaire concernant les cours de soutien payants continue de faire d?bat. Le Quid publie deux analyses contradictoires. Celle de Najib Koumina qui appelle ? sauver l??cole des nouveaux pr?dateurs et celui de Kamal Mountassir qui s?attaque ? l?arbre qui cache la for?t.
Au d?partement de l?Education Nationale, c?est devenu un rituel. C?est toujours la faute ? Voltaire. C?est l?enseignant qui est l??ternel responsable de la crise. Les ministres se suivent et les responsables des dysfonctionnements sont les enseignants. Pour preuve, Rachid Belmokhtar n??chappe pas ? la r?gle. En lan?ant sa nouvelle ancienne circulaire sur les cours de soutien payants, il noie le poisson. Au minist?re de l?Education Nationale, on cr?e une situation secondaire au lieu d?assumer ses responsabilit?s pour trouver les solutions ad?quates qui permettraient ? ce d?partement de sortir de sa l?thargie.
Nous sommes donc devant une circulaire qui repr?sente l?arbre qui cache la for?t. Certes, le probl?me des cours de soutien payants ? ses propres ?l?ves ou autres m?rite une r?glementation et une r?flexion sur le ph?nom?ne, cependant sa solution r?side dans la r?forme du syst?me ?ducatif en g?n?ral.
Il est dommage de voir que les responsables qui se sont pench?s sur ce dossier, ont toujours pr?f?r? la politique de l?autruche. On se rappelle le bras de fer entre les enseignants et l?ex-ministre au sujet de l?exercice des enseignants du public au priv? et qui avait m?me cr?? un diff?rend entre ce dernier et le chef du gouvernement. On se rappelle qu?El Ouafa avait laiss? tomber enfin de compte son projet d?interdire les enseignants du public dans le priv?.? Donc beaucoup de bruit pour rien. Apr?s des escarmouches m?diatiques entre les deux parties, tout rentrera dans le d?sordre. Et la crise, elle, sera toujours l?.
On nous r?pondra que la r?forme est en route. Et que le minist?re est en phase de la diagnostiquer pour trouver les solutions pour sortir de la crise.
A propos, o? en cette r?forme ?ternellement diagnostiqu?e et rediagnostiqu?e?? Officiellement, rien n?a ?t? fait si l?on excepte l?arrimage de la formation professionnelle au d?partement de l?Education nationale. Dans la r?alit?, on travaille avec les m?mes programmes, les m?mes dysfonctionnements, les m?mes improvisations, dans les m?mes conditions, et la m?me d?t?rioration ? tous les niveaux. Selon des sources fiables du d?partement de l?Education nationale,? on est toujours au stade du diagnostic comme si le malaise du syst?me ?ducatif ?tait r?cent et m?connu. Alors on reprend les m?mes m?thodes, les m?mes acteurs et les m?mes proc?dures et on recommence. Quel g?chis?!? On s?est m?me permis au d?but du mandat de Belmokhtar de refaire un audit p?dagogique et financier au sujet du fameux Plan d?Urgence alors qu?El Ouafa avait fait la m?me chose et ? travers la m?me instance.
A quand une v?ritable r?forme pour sauver l?Education Nationale?? Et qu?a fait le Conseil Sup?rieur de l?Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique?? Il est certainement affair? ? nous faire sortir un nouveau diagnostic.