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Les violations des droits de l'Homme à Tindouf dénoncées devant la 4ème commission de l’ONU
Des représentants d’organisations de défense des droits humains ont dénoncé, devant la 4ème commission de l’assemblée générale de l’ONU, les exactions et les violations des droits de l’Homme perpétrées par le Polisario contre les populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf
Tanya Warburg, de l’ONG "Freedom for all", a ainsi souligné que des milliers de Sahraouis sont détenus de force dans les camps de Tindouf, où leurs droits humains les plus élémentaires sont bafoués et sont exposés à l’intimidation et à la violence.
Ces populations endurent la malnutrition et l’anémie, a-t-elle déploré, affirmant que les milices du Polisario répriment violement tous ceux qu’ils sont pourtant censés représenter, écoulent sans scrupule l’aide humanitaire internationale sur le marché noir, et étouffent toute dissidence par la violence.
Ces graves violations des droits humains, a poursuivi Tanya Warburg, touchent aussi les femmes et les enfants, alors que les jeunes sahraouis font souvent les frais des addictions aux drogues, ou se livrent au trafic d’armes et d’êtres humains et constituent des proies faciles pour les recruteurs des groupes terroristes sévissant dans la région.
La militante des droits de l’Homme a aussi dénoncé la répression brutale par le Polisario des manifestations pacifiques et des groupes qui lui sont opposés, comme « Khat Acahid », « 5 March » et « Youth for Change ». Les membres de ces courants sont torturés et emprisonnés, a-t-elle déploré, notant que même les officiels du Polisario, comme Mustapha Salma, qui soutiennent des idées contraires à sa direction, risquent l’emprisonnement ou l’exil.
De son côté, Veronica Jane Bahaijoub, de l’ONG "Family Protection", a rappelé que les Sahraouis faisaient partie intégrante du tissu de la société marocaine et du royaume du Maroc, bien avant l’apparition du conflit régional autour du Sahara.
Selon elle, si des problèmes de respect des droits de l’Homme existent dans le Sahara, c’est bel et bien des abus et exactions commises dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, qu’il s’agit.
Pour sa part, Sydney Solomon Assor, de l’organisation "Surrey Three Faiths Forum", a fait état de la tragédie qui se déroule à ciel-ouvert dans les camps de Tindouf, en appelant à ce que les populations séquestrées dans ces camps soient laissées libres de rentrer chez-elles au Maroc.