L'Afrique du Sud

^{La guerre des Boers contre les britanniques}

Pendant la guerre des Boers (1899-1902), les écrivains afrikaners ont écrit des poèmes et des romans qui glorifiaient la résistance des Boers contre les Britanniques. Cette guerre totale qui opposa l'Empire britannique aux Républiques boers du Transvaal et de l'Orient : deux peuples blancs : l'un luttant pour sa survie et l'autre pour sa suprématie.

Solomon Plaatje membre fondateur du SANNC (ancêtre de l'ANC)  avait écrit « Native Life in South Africa ». Olive Schreiner, militante pacifiste avait publié « The Story of an African Farm, Woman and Labour ». Ils dénonçaient la guerre et ses conséquences pour les Africains et les Boers noirs.

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Pendant l'apartheid, la littérature sud-africaine a reflété la lutte pour la libération et la résistance contre le régime oppresseur. Alan Paton, André Brink et Nadine Gordimer ont écrit des romans sur les effets de l'apartheid sur la vie quotidienne des Africains et la résistance contre le régime.

Après la fin de l'apartheid, la littérature sud-africaine a continué d'explorer les thèmes de la guerre et la violence post-apartheid en Afrique du Sud. Des écrivains tels que Breyten Breytenbach et Damon Galgut ont écrit des romans sur les expériences de la guerre et de la violence dans différents contextes.

La littérature sud-africaine sur la guerre reflète les particularités des expériences et des perspectives de différents groupes ethniques impliqués dans les conflits que le pays a connus. On est bien dans des réflexions sur les groupes et les communautés plus que dans les souffrances individuelles.

Le Vietnam

^{Le Président Hô Chi Minh et le général Vo Nguyên Giap.}

La guerre du Vietnam contre les Français d'abord puis les Américains, a eu un impact profond sur la littérature vietnamienne, qui a souvent été façonnée par les expériences et les souvenirs des écrivains qui ont vécu la guerre ou en ont été témoins.

Beaucoup d'écrivains vietnamiens ont écrit sur la guerre et ses conséquences. Nguyen Huy Thiep, dont le roman "Le paradis des orphelins" décrit la vie des enfants qui ont perdu leurs parents pendant la guerre. Le roman explore les conséquences émotionnelles et sociales de la guerre sur ces enfants, ainsi que leur lutte pour se réconcilier avec la vie.

Le roman de Bao Ninh "Le chagrin de la guerre" est largement considéré comme l'une des œuvres les plus importantes de la littérature vietnamienne. Il raconte l'histoire d'un soldat qui a survécu à la guerre mais a été profondément marqué par ses expériences.

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Dans l'ensemble, la littérature vietnamienne sur la guerre interroge la confrontation depuis le milieu du XIXème siècle entre la conception de l’homme-individu importée par les Occidentaux en Asie orientale et les philosophies du sujet qui s’y étaient développées depuis l’antiquité chinoise fondé sur le principe d’une solidarité fondatrice de l’univers naturel, du monde social et de la personne. Un humanisme singulier me parait naitre des cendres de cette guerre. 

L'Iran

^{La guerre Iran-Irak de 1980-1988, la guerre que l'Irak n'a ni perdu ni gagné mais qui a précipité, une fois terminée, l'implosion de ce pays mésopotamien}

La guerre Iran-Irak de 1980-1988 a eu un impact profond sur la société et la culture iranienne, et de nombreux écrivains iraniens ont cherché à exprimer leurs expériences et leurs réflexions à travers leurs œuvres. La guerre y est souvent représentée comme une expérience traumatisante pour les individus et la société dans son ensemble.

Les écrivains iraniens ont souvent utilisé la guerre comme un moyen de remettre en question les politiques qui ont mené au conflit, ainsi que pour explorer les thèmes de la perte, de la douleur et de la survie.
Le roman "Cerf-volant dans une tempête de poussière" de l'écrivain iranien Khaled Hosseini raconte l'histoire de deux amis d'enfance, Amir et Hassan, qui sont séparés par la guerre . Il explore les thèmes de l'amitié, de la culpabilité et de la rédemption.

Un autre roman important sur la guerre est "La guerre n'a pas de mère" de Fariba Hachtroudi. Il raconte l'histoire d'une femme qui se rend en Irak pour rechercher son frère disparu pendant la guerre. Hachtroudi utilise la guerre comme un moyen de remettre en question les stéréotypes de genre et de critiquer les conséquences humaines de la guerre.

D'autres écrivains iraniens ont également écrit sur la guerre, notamment Mahmoud Dowlatabadi, Houshang Moradi-Kermani et Simin Daneshvar. 

La littérature iranienne sur la guerre se distingue par une profonde réflexion sur les conséquences humaines de la guerre, ainsi que sur les thèmes de la famille, de l'amitié et de la survie dans des conditions pénibles.

Au bout de cette balade littéraire, je vous dois une précision, je n’ai aucune prétention de critique littéraire, je ne suis qu’un lecteur passionné. J’espère juste que cette balade a pu susciter des envies de lire des écrivains d’horizons variés pour le plaisir mais aussi pour comprendre d’autres cultures. 

N’est-ce pas, là, l’intérêt majeur de la littérature ?