Réplique du Maroc à la guerre d’Espagnols contre les avocats marocains

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Le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), Mohamed Alamouri

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Casablanca – Désormais dans un contexte où tout est bon pour tenter de porter préjudice aux intérêts du Maroc, l’association des agriculteurs de Valence s’en sonyt pris aux avocats du Maroc suscitant une réplique de La Confédération Marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMADER).

 La Confédération Marocaine a dénoncé vigoureusement mercredi les allégations mensongères de l'association des agriculteurs de Valence concernant la qualité de la production nationale d'avocats.

Elle confirme ainsi son soutien ferme à l’Association Marocaine des producteurs d’avocat "MAVA" qui a tenu à apporter des éclaircissements suite aux allégations mensongères de l’association des agriculteurs de Valence “AVA-ASAJA” dénigrant la production nationale d’avocats, indique-t-on dans un communiqué de la COMADER.

En effet, l’avocat marocain bénéficie d’un fort engouement du marché communautaire européen qui représente 90% des exportations, notamment du fait de son excellente qualité gustative ainsi que du transit time de courte durée qui permet de conserver la fraîcheur et la qualité du produit, poursuit la même source.

Fruit à forte valeur ajoutée, bénéficiant d’une forte demande des clients internationaux, l’Avocat représente aujourd’hui une filière d’avenir pour le pays, tant au niveau des opportunités d’emplois qu’au niveau des investissements nationaux et internationaux, fait savoir le communiqué, notant que l’Avocat marocain bénéficie de conditions pédoclimatiques exceptionnelles et propices à son développement.

La jeunesse des vergers lui garantit pour de nombreuses années une protection naturelle et biologique favorisant le développement d’une agriculture saine et durable.

C’est une filière engagée dans une démarche “qualité” alignée sur les standards internationaux, de par sa nature principalement tournée vers l’export, et respecte l’ensemble des standards internationaux en vue de sa commercialisation sur ses marchés cibles, souligne la même source.

C’est dans ce contexte que la “Morocco Avocado Association” a été créée afin d’être le catalyseur des différentes démarches déjà existantes et dont le but premier est d’assurer et de garantir la sécurité alimentaire des consommateurs Marocains et Européens.

La filière s’est en effet engagée, depuis plusieurs années, dans une démarche de certification à l’internationale (en particulier Global Gap) et dont le but est de renforcer les standards de qualité, des vergers aux usines de conditionnement. La filière est accompagnée par des structures étatiques de contrôle et de régulation, telles que Morocco Foodex et l’ONSSA qui, chaque année, effectuent proactivement des milliers d’analyses sur l’ensemble du territoire  afin de garantir la sécurité des exportations du pays.

De plus, la généralisation de la couverture sociale à l’ensemble des Marocains, en particulier dans les milieux ruraux, suite aux directives Royales, est devenue une “aspiration prioritaire” du Royaume.

C’est dans ce contexte que les agriculteurs se structurent en vue de respecter l’ensemble des critères sociaux inhérents à leur activité. Une grande majorité des agriculteurs a ainsi été auditée et certifiée selon les normes internationales les plus strictes (e.g. SMETA, GRASP, …).

A ce titre, la Morocco Avocado Association “MAVA”, dénonce vigoureusement les allégations mensongères et diffamatoires de l’AVA-ASAJA via la prise de parole récente de son président Cristobal Aguado concernant la prétendue présence de produits phytosanitaires non-autorisés sur les avocats marocains.

Et de rappeler que l’utilisation du chlorpyrifos est strictement interdite et contrôlée au Maroc depuis Octobre 2020, faisant suite à sa récente interdiction par l’Union Européenne. L’ONSSA assure ainsi, en coopération avec ses correspondants européens, un alignement et une mise à jour régulière des standards sanitaires marocains sur les normes internationales.

Ces démarches hostiles et sans fondements, poursuit la même source, reflètent une crainte réelle d’une certaine partie des agriculteurs espagnols concernant le développement rapide de la filière au Maroc.

 

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