En attendant l’issue de la comparution, aujourd’hui, du chanteur Saâd Lamjarred devant la justice française, les informations recueillies ça et là ne présagent rien de bon pour la vedette marocaine

Piège, traquenard ou simplement imprudence du concerné. Les faits sont là, froids et font peser de lourdes menaces sur la vedette marocaine. D’abord, l’AFP, qui se réfère à quelque source judiciaire, affirme l’ouverture d’une information judiciaire pour "viol aggravé" et "violences volontaires aggravées". D’où le placement du mis en cause en détention provisoire sur requête du parquet de Paris.

La victime, une française de 20 ans, (Une fois d’origine marocaine, une autre fois d’origine algérienne), “souffre de lésions traumatiques et est fortement traumatisée” selon les affirmations d’une source proche de l'enquête et qui affirme que son “récit est tout à fait crédible à ce stade”.

Le Monde Afrique qui relaye les mêmes informations rappelle que l’artiste a été arrêté par la police judiciaire mercredi à l’hôtel Marriott des Champs-Elysées, de Paris, d’où la  jeune femme avait réussi à s’échapper de la chambre de Lamjarred pour se réfugier à la réception.

Le quotidien, citant plusieurs sources judiciaires, avance  qu’elle est “extrêmement choquée”, et que selon les premiers examens médicaux, des lésions ont été constatées sur son corps ainsi que plusieurs blessures. Ajoutant que les tests médicaux ont confirmé que Saad Lamjarred était sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne, ce qui constitue un facteur aggravant.

Si les motifs d’inculpations seraient confirmés, la vedette marocaine risque jusqu’à 15 années de réclusions.