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Covid-19 : Le président du sénat algérien Salah Goudjil pourrait succéder à Tebboune qui ne retrouverait pas toutes ses capacités
L’actuel président algérien pourrait ne pas retrouver toutes ses facultés physiques et mentales qui lui permettent de poursuivre l’exercice de ses fonctions présidentielles à la suite de son infection au COVID-19
Alger - Le président par intérim du Conseil de la Nation (Sénat algérien), Salah Goudjil pourrait succéder à Abdelmadjid Tebboune à la tête de l'Etat algérien en cas de vacance définitive par incapacité permanente, selon des juristes algériens.
Salah Goudjil pourrait bel et bien succéder à Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Etat algérien si par malheur l’actuel président algérien ne retrouve pas toutes ses facultés physique et mentales qui lui permettent de poursuivre l’exercice de ses fonctions présidentielles à la suite de son infection au COVID-19, ont précisé les mêmes sources citées par les médias algériens.
D’un point de vue purement juridique et légaliste, Salah Goudjil pourrait bel et bien jouer le rôle assumé auparavant par Abdelkader Bensalah en 2019 lors de la destitution d’Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, rappellent-elles.
Elles ont relevé qu’aucun obstacle constitutionnel ou juridique n’empêchera Salah Goudjil de devenir le président par intérim de l’Etat algérien si l’incapacité de Tebboune de continuer à assumer la fonction présidentielle est décrétée ou actée par le Conseil Constitutionnel.
Elles expliquent que le fait que Salah Goudjil préside par intérim le Conseil de la Nation ne le disqualifie pas pour autant de son rang de deuxième personnage de l’Etat.
D’après des sources très proches du staff médical ayant accompagné le chef de l’Etat algérien à l’hôpital militaire d’Ain Naadja à Alger avant son évacuation vers l’Allemagne, le président Tebboune risque de ne pas pouvoir reprendre ses fonctions avec l’ensemble de ses facultés physiques et mentales à cause de sérieux problèmes cérébraux provoqués par le Covid-19.
Elles ont ajouté qu’en plus d’insuffisances respiratoires qui ont fragilisé dangereusement son état de santé, le président Tebboune a subi également des complications au niveau du cerveau à cause des symptômes du COVID-19.
Les médecins avaient également diagnostiqué les symptômes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), d’après des sources citées par "Algériepart" qui relèvent que Tebboune risque de se retrouver dans la même situation désastreuse que celle d’Abdelaziz Bouteflika, à savoir survivre une longue maladie harassante, mais avec des troubles neurologiques qui laisseront des séquelles indélébiles.