Espagne : accusé d'avoir reçu le vaccin avant les groupes à risque, le chef de l'état-major démissionne

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Le général Miguel Ángel Villarroya, il est le deuxième responsable espagnol de haut niveau qui a été contraint de démissionner suite à cette polémique.

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Madrid - Le chef de l'état-major de l'armée espagnole, le général Miguel Ángel Villarroya, a présenté samedi sa démission après avoir été accusé d'avoir reçu le vaccin avant les groupes à risque comme il est prévu dans la stratégie nationale de vaccination massive contre le nouveau coronavirus, a annoncé l'état-major espagnol.

"Dans le but de préserver l'image des forces armées, le général Villarroya a présenté ce samedi sa demande de démission à la ministre de la Défense", a ajouté l'état-major dans un communiqué.

Sa démission a été acceptée par la ministre de la Défense, Margarita Robles.

Dans sa lettre adressée à Mme Robles, le général de l'armée de l'air Miguel Ángel Villarroya, 63 ans, a, toutefois, indiqué n'avoir jamais eu l'intention de "profiter de privilèges injustifiés".

Plusieurs autres membres de l'état-major et des politiques espagnols sont accusés d'avoir indûment reçu une première dose du vaccin, violant ainsi les principes et les critères déterminés dans le plan de vaccination anti-Covid 19 tracé par le gouvernement de Pedro Sanchez.

Le général Villarroya est le deuxième responsable espagnol de haut niveau qui a été contraint de démissionner suite à cette polémique après le conseiller régional de la Santé de Murcie, Manuel Villegas.