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Justin Bieber : Un junior presque à la hauteur
La sphère Justin Bieber est une bulle non respirable. « Un junior à la hauteur », c’est la réputation qu’il s’est fait dans le milieu du show business et de la musique, notamment avec ses 83 millions de dollars de revenus en 2017, et ses millions de groupies parsemées de par le monde
Un junior donc à la hauteur, car très jeune, et pourtant, il est déjà arrivé à gagner la confiance du public et des médias, ainsi que plusieurs millions de dollars. Chose que de nombreux artistes pourtant plus âgés et plus expérimentés sont tout juste entrain d’accomplir.
Mais J.B, de son surnom, est-il un « mec bien », un garçon à la hauteur comme on dit, « un mec qui a de la valeur » ? La réponse, on l’a obtenue ces derniers jours de la maman de sa petite amie Selena Gomez. Selon elle, Justin Bieber n’est pas quelqu’un sur qui on peut compter, puisqu’il a déjà une fois brisé le cœur de la jeune fille, qui a été sa première petite amie et la première vraie histoire d’amour de ce jouvenceau. Après elle, il n’y a eu personne, qu’un enchaînement de premiers rendez-vous sans suite.
L’histoire de cette étoile de la chanson est comme on le disait irrespirable. Justin Bieber est né au Canada, fils d’une mère célibataire qui n’avait pas beaucoup de choses à lui offrir. Mais sa liberté, il la gagnera grâce à elle, lorsqu’elle postera sur Youtube une vidéo de lui, un jeune préadolescent en train de chanter et de jouer de la guitare dans sa chambre. C’est tout de suite que les fans l’ont adulé, il se fait repérer, et son univers change.
« Je ne suis pas un jouvenceau », c’est le message qu’a voulu porter Justin Bieber tout au long de sa carrière. Il a réussi à se glisser dans les plus hauts rangs des classements de Forbes, dans lesquels il figure désormais parmi les artistes de moins de 30 ans les plus riches du monde.
S’attelant de plus près à sa tâche, et pour porter son message (« je ne suis pas un jouvenceau ») toujours plus haut et aux plus admiratifs, J.B en arrivera, et ce depuis 2014, à enchaîner les conquêtes, quitte à paraître dédaigneux dans son histoire avec les femmes. Dans son timing, les unes viennent après les autres, voire même les unes enchevêtrant les autres, à ce qu’il paraît.
N’est-il pas plus prudent alors de penser à « un mec toujours pas à la hauteur »? Surtout qu’aujourd’hui plus que jamais, « féminisme » est un mot important, que ce soit aux Etats-Unis, ou ailleurs dans le monde. En tout cas, l’histoire de ce blond pas banal mais qui ressemble tout de même de près au « macho primaire » n’est pas prête de se terminer. L’intrigue de cette histoire peut même paraître un peu longue, un peu lente, un peu pesante : A cause de son affairisme, le manège Justin Bieber peut paraître très drôle au départ, mais une fois son temps passé, on peut penser que ce garçon est un peu diablotin, pas à la hauteur de son blond suprême. Son artifice est d’ailleurs un peu bateau, trop près du stéréotype masculin métrosexuel, et en devient de fait très vite ennuyeux, misogyne.
Sa cabale pousse le fan dans l’embarras, et cette sensation peut en pousser plus d’un à penser que sa fortune et sa réussite professionnelle ne viennent pas vraiment de son travail, de son effort personnel, de son engagement réel. Peut-être qu’au final, sa réussite vient surtout de son goût pour les jolies femmes, et de la réputation qu’il s’est choisie, celle d’un homme à femmes. Mais à notre époque, n’est-ce pas là un dénouement un peu grotesque, qui fait même un peu vieux jeux, quelque chose de peu subtil, auquel les fans d’aujourd’hui ne sont pas prêts à donner de l’importance.
Et puis finalement, pour enchaîner les frasques, ce Justin n’est pas vraiment prêt à nous faire entendre sa voix, car dans sa musique, nous n’entendons qu’un enchainement vocal sensuel, mais peu musical, pas assez dans l’ère du temps.
Après tout, le nœud de cette aventure est plus proche de la rouerie que de la péripétie, alors que dire ? Un mec à la hauteur, peut-être de par sa réussite professionnelle, mais toujours est-il que Justin Bieber n’est toujours qu’un jouvenceau, pas encore sûr de ce qu’il pourrait être…