International
Le point au 37e jour de la guerre d’Israël contre la Palestine et les Palestiniens
Convoi des rescapés. Des Palestiniens arrivent au sud de la ville de Gaza le 12 novembre 2023, après avoir fui leurs maisons dans la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza dans le cadre des batailles en cours entre Israël et le groupe palestinien Hamas. (Photo de Mahmud HAMS / AFP)
La guerre d’Israël contre les Palestiniens, entrée dans son 37e jour lundi, inscrite dans la continuité de l’agression israélienne depuis 75 ans contre le peuple palestinien se poursuit par des bombardements intensifs, une invasion terrestre meurtrière, des intentions de plus en plus explicite d’éradication de la Palestine e des mémoires et des armes nucléaires pour en finir une fois pour toutes avec les palestiniens.
Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, qui lui sert de prétexte pour éliminer les Palestiniens et au mieux les pousser à l’exode, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens. L'armée israélienne a lancé une opération terrestre le 27 octobre dans la bande de Gaza, elle se trouverait actuellement dans la ville de Gaza.
Voici les derniers développements plus d'un mois après le début de la guerre:
Frappe contre l'hôpital al-Chifa
Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, Youssef Abou Rich, a affirmé dimanche à l'AFP qu'une frappe aérienne israélienne avait "entièrement détruit" le bâtiment du service des maladies cardiaques de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza. Le responsable n'a pas donné de bilan et l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
Des patients "dans les rues sans soins"
Des patients "sont dans les rues sans soins", après les "évacuations forcées" de deux hôpitaux pédiatriques, a accusé le directeur des hôpitaux de la bande de Gaza, Mohammed Zaqout.
15.000 déplacés dans l'hôpital
L'hôpital accueille "650 patients, une quarantaine d'enfants en couveuse, tous menacés de mort, et 15.000 déplacés". Depuis samedi, l'électricité y est coupée et des dizaines de bébés en couveuse ainsi que des patients en soins intensifs sont en danger de mort, selon plusieurs ONG internationales.
Otages
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, lors d'une interview à NBC.
Sous le couvert de l'anonymat, un responsable palestinien à Gaza a affirmé à l'AFP que Benjamin Netanyahu était "responsable du retard et des obstacles à trouver un accord préliminaire sur la libération de plusieurs prisonniers"
Le siège du PNUD bombardé
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé dimanche "un nombre important de morts et de blessés" dans le "bombardement" son siège à Gaza-ville, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés palestiniens.
Frappes dans le sud
Dans le sud de la bande de Gaza, au moins quatre bombes ont été larguées sur le secteur de Bani Souheila, près de Khan Younès, détruisant une dizaine de maisons, selon un journaliste de l'AFP. Le patron des hôpitaux de Gaza, Mohammed Zaqout, a fait état de "10 morts, dont des femmes et des enfants".
Civils blessés en Israël
Plusieurs civils ont été blessés dimanche en Israël par un missile antichar tombé dans le nord du pays, a indiqué l'armée, qui a répliqué en visant l'origine du tir, dans le sud du Liban.
Casque bleu blessé au Liban
La Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) a annoncé qu'un de ses membres a été blessé par balle dans le sud du Liban où les échanges de tirs sont désormais fréquents entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais.
Frappes israéliennes en Syrie
Des avions de combat israéliens ont frappé des "infrastructures terroristes" en Syrie après des tirs depuis ce territoire vers la partie du Golan annexée par Israël, selon l'armée.
Bilans
Plus de 11.078 personnes, essentiellement des civils incluant 4.506 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont le dernier bilan remonte à vendredi.