Les hommes du président : Un Vétéran des forces spéciales, Conseiller à la sécurité nationale et une inconditionnelle d’Israël à l’ONU

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Vétéran des forces spéciales américaines, Michael Waltz a servi en Afghanistan, au Moyen-Orient et en Afrique et « Elise Stefanik « une combattante d'America First incroyablement forte, dure et intelligente », selon Trump

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Washington - Le président-élu Donald Trump a nommé le membre de la Chambre des représentants pour la Floride, Michael Waltz, au poste de Conseiller national à la sécurité.

Vétéran des forces spéciales américaines, ayant servi en Afghanistan, au Moyen-Orient et en Afrique, Waltz occupera ce poste particulièrement influent qui consiste à coordonner toutes les principales agences américaines de sécurité, et à conseiller le président sur les questions sécuritaires.

Les forces spéciales de l'armée américaine, également connues sous le nom de « Green Berets », sont des unités d'élite chargées de missions complexes et stratégiques. Fondées en 1952, elles se distinguent par leur expertise en guerre non conventionnelle, contre-insurrection et opérations spéciales. Ces soldats sont formés pour des missions clandestines dans des environnements hostiles et pour travailler aux côtés de forces alliées locales, en fournissant un soutien et un entraînement sur le terrain. Leur formation intensive inclut des compétences en parachutisme, survie, médecine de combat et langues étrangères, leur permettant d'opérer efficacement dans différentes cultures et terrains. Les « Green Berets » font partie du Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSOCOM), qui coordonne les missions spéciales et antiterroristes à l’échelle mondiale. Leurs actions discrètes mais cruciales en font une force incontournable dans la stratégie de défense des États-Unis.

Michael Waltz qui en est donc un vétéran, âgé de 50 ans, aligné sur la politique migratoire du 47e président américain, Waltz,, partage également les positions de Trump sur la nécessité de mettre un terme à la guerre russo-ukrainienne, et d’éviter l’escalade au Moyen-Orient.

Waltz a servi 27 ans dans l’armée américaine et la garde nationale, et passé plusieurs années en tant qu’officier dans les Bérets verts, la force d’élite de l’armée.

Auparavant dans la journée, Trump a nommé l’ancien membre du Congrès de New York Lee Zeldin pour diriger l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).

“[Zeldin] garantira des décisions de déréglementation justes et rapides qui seront mises en œuvre de manière à libérer le pouvoir des entreprises américaines”, a déclaré Trump dans un communiqué, ajoutant que le nouveau patron de l’EPA maintiendra toujours “les normes environnementales les plus élevées”.

Ces nominations font suite à celles de la congresswoman Elise Stefanik en tant qu’ambassadrice aux Nations unies, et de Thomas Homan à la tête de l’agence américaine chargée du contrôle des frontières et de l’immigration (ICE), tous deux désignés dans la nuit de dimanche à lundi.
Alliée de longue date de Trump, Stefanik est une fervente partisane d’Israël et critique également l’ONU pour ce qu’elle considère comme un manque de soutien suffisant à sa guerre contre les Palestiniens.

« Elise Stefanik est une combattante d'America First incroyablement forte, dure et intelligente », a déclaré Trump dans un communiqué confirmant le premier choix de cabinet de son deuxième mandat.

Par ailleurs, le sénateur Marco Robio est pressenti pour occuper le poste de secrétaire d’Etat, rapportent des médias américains qui anticipent que Stephen Miller, un des proches conseillers de Trump depuis sa première campagne réussie pour la Maison Blanche, devrait être désigné directeur-adjoint de son cabinet.

En prévision de sa prise de fonctions en janvier prochain, Trump avait commencé par nommer Susie Wiles, directrice de sa campagne électorale, au poste de chef de cabinet de la Maison Blanche, l’une des fonctions les plus influentes de l’administration américaine.

Avec le contrôle du Sénat par les républicains, ces nominations devront être confirmées sans heurts au niveau de cette chambre haute du Congrès. Le poste de conseiller à la sécurité nationale ne requiert pas la confirmation du Sénat.

Dans la course au contrôle de la Chambre des représentants, les républicains sont également en avance avec 214 sièges contre 204 pour les démocrates. Le seuil requis pour obtenir la majorité est 218 membres.