L’UE interpelle Alger sur les droits humains

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Interpellations, arrestations et mises en détention d'activistes et de militants liés au Hirak, ou de journalistes, ainsi que des épisodes d'agressions physiques, le pouvoir algérien épinglé par l’UE

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Bruxelles - L’Union européenne (UE) a dressé un tableau sombre de la situation des droits humains et des libertés en Algérie.

Dans un rapport publié, mardi, par le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité sur l’état des relations UE-Algérie dans le cadre de la Politique européenne de voisinage, l’UE a exprimé son inquiétude des restrictions imposées à l’exercice des libertés d’expression et de manifestation dénoncées par les organisations internationales de défense des droits de l’homme.

Le rapport fait également état d’interpellations, d’arrestations et de mises en détention d'activistes et de militants liés au Hirak, ou de journalistes, ainsi que des épisodes d'agressions physiques.

L’UE pointe aussi les restrictions imposées par les autorités en matière de liberté de confession et de culte.

Elle rappelle dans ce contexte, les résolutions adoptées par le Parlement européen qui condamnent les répressions et les atteintes aux libertés en Algérie, notant que ces résolutions ont suscité une vive protestation du gouvernement algérien, ainsi que de tous les segments sociopolitiques du pays contre ce qu’ils ont qualifié comme une «ingérence étrangère».

Le Parlement européen, rappelle-t-on, a adopté deux résolutions sur la situation des droits de l'homme en Algérie en 2019 et 2020.

Dans ces résolutions, l'instance parlementaire européenne a condamné les violations massives des droits de l'homme en Algérie et les exactions commises à l'égard des militants et des journalistes.