''Ni gouverner, ni occuper'' Gaza, prétend Netanyahu, USA et alliés veulent le croire

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Des enterrements par packages et des camions comme fourgons mortuaires. Des Palestiniens prient près des corps des membres de la famille Hijazi, tués lors de frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avant leur enterrement, le 10 novembre 2023, alors que la guerre d’Israël contre les Palestiniens se poursuit sans répit. Plus de 11 000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, dont la plus de la moitié sont des enfants et des femmes. (Photo par MOHAMMED ABED / AFP)

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Netanyahu a répété jeudi soir qu'Israël ne cherchait pas à "gouverner ou occuper" Gaza, "mais nous cherchons à lui donner, ainsi qu'à nous, un avenir meilleur". Tout le monde sait que l’avenir qu’Israël réserve aux Palestiniens est dans une tombe et au mieux dans un camp de réfugiés. Mais tous les Etats, occidentaux principalement, qui peuvent sérieusement influer sur le comportement génocidaire des Israéliens, font semblant de le croire alors qu’ils savent, parce qu’ils en sont les concepteurs qu’il s’agit pour l’Etat hébreux c’est toujours plus ‘’d’espace vital’’ et d’accès aux ressources en eau et en énergie qu’il cherche et continuera tant qu’il ne sera pas mis un terme à son expansionnisme sans limites.  

En attendant le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir une nouvelle fois à propos de Gaza vendredi, certainement pour rien une fois de plus. En France où se tenait un simulacre de conférence internationale, le patron de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini a eu ce cri strident, mais inaudible : la situation s'apparente, "plus qu'une crise humanitaire, (à) une crise de l'humanité".