Un nouveau fantasme : le racisme blanc

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Il est plus politiquement correct de hurler avec des minorités prétendument discriminées que de reconnaître les faits.

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Pour Lilian Thuram, l’ancien footballeur, tout blanc est un raciste qui s’ignore. Dans une interview donnée au journal parisien Le Monde, ce dernier trouve à l’homme blanc un privilège existentiel et lui reproche de n’être jamais discriminé du fait de sa couleur.

Voilà un bien mauvais procès que monsieur Thuran fait à l’homme blanc et plus encore aux Français. Comment l’homme blanc majoritaire à plus de 90% en Europe, peut-il être discriminé, pas plus que l’homme noir au Sénégal, au Cameroun ou en Afrique du Sud.

C’est un discours que l’on voit repris par une certaine gauche, repeinte en rouge-vert. Elle pense ainsi se refaire une virginité, en satisfaisant les caprices des minorités hurlantes, qui s’inventent des revanches médiatiques à prendre sur l’Homme blanc.

C’est méconnaître la France et son histoire que de croire que la couleur de peau fait problème dans le pays des Droits de l’homme.

La langue française est là pour permettre la clarté dans l’échange, l’expression des idées et le débat. L’Académie française a la mission de veiller à son bon usage, au sens des mots permettant d’exprimer un désaccord et d’argumenter. C’est ainsi que l’a voulue le Cardinal de Richelieu : « donner des règles certaines à notre langue et la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. » 

On doit constater alors que sous la coupole de cet honorable Institut, il n’est pas question de couleur de peau ni d’origines, mais de culture, de talent, de travail et de rigueur.

On a confié l’évolution de la langue française à, entre autres, François Cheng, né Chinois à Nanchang, à Dany Laferrière, né Haïtien à Port-au-Prince, à Hélène Carrère d’Encausse, née à Paris d’un père géorgien et d’une mère Germano-Russe, à Alain Finkielkraut, né à Paris d’un couple de réfugiés Juifs Polonais. Avant eux, n’oublions pas, Léopold Sédar Senghor, dont on sait la destinée, et l’immense Jacqueline de Romilly.  Isocrate, n’a-t-il pas dit : « Notre cité a fait employer le nom de Grecs non plus comme celui de la race, mais comme celui de la culture. »  L’homme blanc a toujours voulu être digne de cette Grèce antique.

Ces nouvelles obsessions, médiocres au demeurant, ne peuvent effacer l’histoire de la France. Elle a des députés Noirs depuis 1793, rappelez-vous Gaston Monnerville, président du Conseil de la République pendant près de 10 ans.

Ces soi-disant « antiracistes », véritables obsédés de la race, ces faux intellectuels qui prétendent donner des leçons au monde blanc, mettent dans la même catégorie Charles de Gaulle et Adolf Hitler parce qu’ils sont Blancs, et dans une autre Denis Mukwege et Youssouf Fofana parce qu’ils sont Noirs.    

C’est vrai qu’il est plus politiquement correct de hurler avec des minorités prétendument discriminées que de reconnaître les faits. Ce n’est pas à la mode, cela ne peut pas faire les gros titres des publications américaines. 

Le journal « Le Monde » chante les louanges de Thuram ! Jusqu’où la gauche, soi-disant bien pensante, va pousser sa négation des réalités du monde dans lequel nous vivons ?

Un ami me rappelait à ce sujet, Louis de Funès dans l’excellent film Rabbi Jacob, l’exemple même de l’antiracisme. On y retrouve un court dialogue qui vaut tous les discours : celui du gendarme (Clément Michu) à qui Victor Pivert (Louis de Funès) fait remarquer que la mariée est Noire, et qui répond tout simplement : « Et alors ? ».

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