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André Azouly « persona non grata » à Alger
Le conseiller du Roi Mohammed VI André Azoulay a été invité au Forum Africain des chefs d’Entreprise en Algérie à travers lequel Alger tente de reprendre la main dans le continent dans l’espoir de contrecarrer la politique du souverain marocain en direction des pays africains. Mais selon le journal algérien Achourouk Alyawmi, l’invitation lancée par le Forum et validée dans un premier temps par le ministère des Affaires étrangères, a été annulée en raison de sa confession juive qui en ferait « un soutien d’Israël ». Ce qui n’est qu’un puisque pour la diplomatie algérienne c’est la présence d’un acteur marocain à ce Forum dirigé contre la percée marocaine en Afrique.
André Azoulay n’est pas le seul dans ce cas, d’autres invités de nationalité différentes ont connu le même sort au point que le journal L’Expression, proche des militaires, écrit qu’Il « était temps de mettre de l'ordre dans le charivari gouvernemental ». Tandis que le site TSA qualifie le Forum de « fiasco », L’expression ajoute que « la réplique du séisme politique qui s'est produit au Forum n'a pas encore été amortie. »
Le journal indique que « les langues commencent à se délier et on apprend que les dissensions ont commencé le 7 novembre dernier. Ce jour-là, un mini conseil gouvernemental présidé par le Premier ministre a réuni le patron du FCE, le ministre du Commerce, le ministre de l'Industrie et des Mines et le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
«Des sources rapportent que les airs pris par le patron du FCE, allant jusqu'à contredire M. Sellal et interpeller certains ministres», n'ont pas été du goût de M. Lamamra qui a pourtant accepté de coanimer une conférence de presse, toujours le 7 novembre avec Ali Haddad. »
L’Expression précise par ailleurs que « Ces premières fissures se sont aggravées à mesure que la date du Forum avançait. Si bien que des invitations ont été adressées à des journalistes foncièrement anti-algériens sans concertation avec les services du ministère des AE. »
Toujours à l'insu du ministère des Affaires étrangères des invitations ont été adressées au Maroc qui aurait décidé de dépêcher Azouley Azoulay, un très proche conseiller du roi Mohammed VI. Au suivant, une délégation du Medef aurait également reçu son invitation […et] la liste aurait été plus longue et plus fournie en invités en total décalage avec les intérêts politiques et diplomatiques » d’Alger.