Benkirane ne renonce pas à la vie politique

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Malgré sa mise à l’écart, Abdelilah Benkirane n’a pas l’intention de se retirer de la scène politique. Lors des travaux de la commission chargée de la sélection des ministrables, le samedi 25 mars, l’ancien chef de gouvernement a coupé court aux rumeurs affirmant sa décision d’abandonner le travail politique.  

Benkirane a déclaré, au cours des travaux de la commission chargée de la sélection des ministrables, n’avoir pas l’intention de renoncer au travail politique, précisant qu’« il continuera à donner son avis en tant que secrétaire général du parti ».

L’ex-chef de gouvernement a également souligné qu’il a essayé de former le nouvel exécutif à la lumière de l’approche prônée par le PJD, avant d’ajouter qu’il n’avait pas dévoilé tout ce qui se passait lors des pourparlers et qu’il allait enterrer avec lui certains secrets.

Par ailleurs, Benkirane a noté que les six mois qui ont précédé les dernières élections législatives, ainsi que les six mois qui les ont suivies, ont été les plus durs pour le parti.

Dans ce même esprit, le site officiel du PJD, citant Mohamed Yatim, membre du secrétariat général du parti, affirme que le blocage gouvernemental n’est pas dû à l’origine au refus de l’intégration de l’USFP, car depuis 2011 le PJD a toujours proposé à ce parti de faire partie de la coalition.

Yatim a déclaré, dans une publication sur Facebook, que « l’USFP a été le bienvenu dans la majorité au début des tractations avant que la donne ne change ». La même source a avancé que quand l’intégration de USFP est devenu une condition sine qua non, brandie par les autres partis politiques, la situation n’était plus la même.

Il a, de surcroît, affirmé que « si El Othmani a réussi à former le prochain gouvernement, cela ne signifiait pas par conséquent que Benkirane a échoué dans cette tâche », notant que les deux leaders ont été soutenus conjointement par les instances du parti, à savoir le conseil national et le secrétariat général.

Yatim a également avancé que les positions exprimées en somme, quelles soient pour ou contre la formation du gouvernement, sont des preuves concrètes de l’évolution de la conscience politique et démocratique nationale.

 

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