Campagne électorale aux temps de la distanciation et du virtuel

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Début de campagne à Agadir pour Aziz Akhannouch (RNI)

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Première journée de la campagne électorale ce jeudi pour le scrutin du 8 septembre sous le signe de la pandémie et du virtuel. 

C’est depuis Agadir où il est candidat à la présidence de la commune que Aziz Akhannouch a donné le départ de sa campagne tandis que le Bureau politique du RNI, comme pour dire que la vie continue, rendait public un communiqué regrettant la décision algérienne de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, soulignant qu’au moment où le Roi Mohammed VI tendait la main à l’Algérie, Alger a privilégié la politique d’escalade. La première journée de campagne du RNI s’est déclinée en une tournée à travers les quartiers de la ville.

Le PJD lui a décidé d’organiser dans la capitale un meeting en « semi présentiel » présidé par le secrétaire général Saad Dine El Otmani, candidat à Rabat. Le meeting a été diffusé en direct sur Facebook, précédé d’une campagne de communication sur le lien de la plateforme de diffusion.

L’Istiqlal et son secrétaire général Nizar Baraka ont devancé le rendez-vous d’une journée par l’organisation d’une conférence de presse pour la présentation du programme du parti.

Le PAM de Abdellatif Ouahbi a accordé un entretien à la MAP dans lequel il a expliqué les grandes lignes de son programme, alors que du coté du PPS, c’est aux abords du siège du parti à Hay Riad que Nabil Benabdellah a lancé la campagne par un meeting restreint aux « camarades », avant d’aller rejoindre sa circonscription. 

Limiter au minimum les rencontres

La campagne, qui prendra fin mardi 7 septembre à minuit est marqué et ralenti par le contexte pandémique amenant les partis à ajuster leurs stratégies de communication, de recourir aux techniques numériques (visioconférences, meetings hybrides,…), de limiter au minimum les rencontres conventionnelles et d’observer scrupuleusement les restrictions en vigueur contre la pandémie.

La campagne électorale a été précédée par le dépôt des candidatures aux élections générales, une opération qui s’est déroulée du 16 au 25 août à minuit.

Les candidats en lice, issus de 32 partis pour le prochain scrutin, couvrent des circonscriptions électorales locales et régionales.

4500 observateurs CNDH

Pour suivre ces élections, plus de 4.500 observateurs représentant 44 organisations nationales ont été accrédités en prévision des échéances électorales du 8 septembre prochain, a annoncé, mercredi, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).

Ces observateurs, dont des représentants du Conseil, seront répartis sur l'ensemble des régions, aux côtés de 17 ONG et deux Parlements internationaux devant engager quelque 70 observateurs, a ajouté le CNDH dans un communiqué sanctionnant la sixième et dernière réunion de la Commission spéciale d'accréditation des observateurs des élections.

La présidente du CNDH, Amina Bouayach, qui présidait cette réunion, a indiqué que l’opération d'accréditation a pris en considération le respect total des conditions habilitant les observateurs retenus à accomplir leur mission en toute impartialité et indépendance, conformément aux règles en vigueur.

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