Driss Benhima à l’assaut de Casablanca sous l’étendard des ''ringards''

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Un parti « ringard » c’est ainsi qu’au début des années 90, c’est vrai c’était au siècle dernier, que Driss Benhima, que le Maroc découvrait en sauveteur de l’ONE, qualifiai le parti de l’Istiqlal. Depuis, que d’eau coulé sous les ponts, que de postes a occupé ce X et mines fils d’une famille safiote bien ancrée dans le makhzen. Voilà comment brièvement il se présente sur Wikipédia :

 « Directeur général de l'Office national d'électricité (1994-2001) tout en assurant un temps la fonction de ministre des Transports, de la Marine marchande, du Tourisme, de l'Énergie et des Mines (1997-1998), wali de l'ancienne région Grand Casablanca (Juillet 2001 - Mars 2003), le directeur de l'Agence de promotion et de développement des provinces du Nord (2004-2006) et le président-directeur général de Royal Air Maroc (2006-2016). Il a été de plus membre du Think Tank de feu le Roi Hassan II entre 1995 et 1999. Il a dirigé la campagne de candidature du Maroc pour la Coupe du Monde de Football 2006 qui a été finalement attribuée à l'Allemagne. »

A partir de 2016, il n’occupe donc plus aucune fonction publique et a le temps de réfléchir et de mûrir ses options. Et trouve que l’Istiqlal n’est finalement pas si ringard que ça et que dans une autre vie son père qui a été, entre autres premier ministre, a été aussi istiqlalien. Fort de ces nouvelles convictions, il rejoint l’Alliance des Economistes Istiqlaliens où on le considère comme une bonne prise. Les mauvaises langues susurrent que l’Istiqlal pour lui c’est, à ses yeux, la porte la mieux à même d’assurer son retour aux affaires.  A la veille des échéances électorales, c’est son nom que l’on brandit pour conduire aux communales la liste des istiqlaliens et prendre au PJD la place de Casablanca.  La capitale économique du Royaume vaut bien une messe.  

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