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L’Iran et le Hezbollah nient les accusations du Maroc
Le ministère des affaires étrangères de l’Iran a, dans un communiqué, démenti les « allégations mensongères » du Maroc, réagissant ainsi à la décision du royaume de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran
Le ministère dément donc formellement tout lien ou coopération militaire de l’ambassade de l’Iran à Alger avec le Polisario comme l’a affirmé, ce mardi 1er mai, le ministre marocain des affaires étrangères Nasser Bourita.
Pour le ministère iranien, ces accusations sont un prétexte pour justifier la rupture diplomatique. Il ajoute que les autorités iraniennes considèrent que cette affaire est totalement dénuée de fondement. Le communiqué ajoute que l’Iran a toujours eu comme ligne de conduite le respect de la souveraineté et la sécurité des pays avec lesquels la république islamique entretient des relations diplomatiques.
De son côté, l’ambassade iranienne a elle aussi publié un communiqué dans lequel elle affirme : « l’ambassade de la République islamique confirme son attachement à consolider les bonnes relations qui lient l’Iran à l’Algérie». Ce qui comprend une contradiction avec la déclaration faite par le ministère.
Quant au Hezbollah, il a également nié ces « allégations et accusations » et jugé « regrettable que le Maroc ait eu recours aux pressions américaines, israéliennes et saoudiennes pour faire ces fausses accusations». Pour le Hezbollah, le royaume devait chercher un argument plus convaincant pour rompre ses relations avec l'Iran au lieu « d'inventer ces arguments ».
Pour rappel, le Maroc a décidé, ce mardi 1er mai, de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran à cause du soutien militaire avéré de son allié, le Hezbollah, au Polisario. Le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a rendu public cette décision, avait évoqué des preuves irréfutables, notamment des noms identifiés et des faits précis.