La Coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik démonte les allégations du Polisario

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La Coordination rend hommage aux martyrs du camp de Gdim Izik, réaffirme que le préjudice ne peut être atténué que si justice est rendue et demande aux autorités de mobiliser tous les mécanismes judiciaires dans le cadre de l'assistance judiciaire internationale pour traduire en justice et poursuivre tous ceux qui sont soupçonnés d'avoir assassiné ou étaient complices d’assassinats

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L’année en cours marque le 12ème anniversaire de la tragédie survenue dans le camp de Gdim Izik, qui a été pris en otage par des criminels à la solde du front séparatiste, en faisant 11 morts dans les rangs des Forces auxiliaires, de la Gendarmerie Royale et de la Protection civile. Il s'agit d'un crime odieux contre l'humanité commis par les membres de la milice du Polisario accueillis en territoire algérien. Ainsi, l'Algérie doit s’acquitter de sa responsabilité humanitaire, vu que les auteurs de ce crime ont reçu des entrainements militaires dans les camps de Tindouf et à l'Université de Boumerdes. 

Comme cela a été le cas à l'occasion de la commémoration de cette tragédie, le front séparatiste ne cesse de déformer les faits, en présentant les détenus qui ont commis des crimes lors de ces événements tragiques comme des prisonniers d'opinion et d'expression, alors qu'ils ont été reconnus coupables dans le cadre d'un procès équitable qui a rempli toutes les conditions requises par les traités internationaux et les lois marocaines en vigueur, y compris le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Constitution marocaine et le Code de procédure pénale. 

Le front séparatiste tente de contourner les mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l'homme par des faux rapports qui présentent les auteurs de ces crimes comme des militants des droits de l'homme. Certes, ces rapports ont été instrumentalisés par certains mécanismes du Conseil des droits de l'homme pour publier des rapports politisés portant atteinte au droit des victimes à la justice et ignorent toutes les exigences d'un procès équitable garanti aux auteurs, à partir de leur comparution devant le Procureur du Roi et le juge d'instruction en présence de leurs avocats, que ce soit devant le tribunal militaire ou devant le tribunal civil après la modification du Code de la Justice Militaire. 

Au cours de ce procès, les auteurs ont pleinement bénéficié de leurs droits à un procès équitable, à savoir le droit à la défense. Tout au long de leur procès et conformément aux normes d'Istanbul, le tribunal a décidé de soumettre les accusés à une expertise médicale, mais certains d'entre eux ont refusé de le faire pour des motifs fallacieux. L’expertise médicale de ceux qui l'ont acceptée a constaté qu'ils n'avaient été soumis à aucune torture, ce qui prouve une fois de plus que les allégations de la milice du Polisario ne visent qu'à déformer les faits et à dissimuler ses crimes contre nos enfants. En d'autres termes, la milice instrumentalise les allégations de la « torture » pour politiser cette affaire et rester impunis. 

Compte tenu des développements récents, nous déclarons ce qui suit :

  • Nous rendons hommage aux martyrs du camp de Gdim Izik, qui ont été victimes d'un crime odieux et inhumain dans lequel la plupart des droits, et surtout le droit à la vie, ont été violés. Nous réaffirmons ainsi le préjudice psychologique et moral subi par les familles des victimes, qui ne peut être atténué que si justice est rendue à cet égard ; 

  • Nous demandons aux autorités de mobiliser tous les mécanismes judiciaires dans le cadre de l'assistance judiciaire internationale pour traduire en justice et poursuivre tous ceux qui sont soupçonnés d'avoir assassiné nos fils ; 

  • Nous appelons les pouvoirs publics à préserver la mémoire collective des victimes en faisant du 8 novembre une journée de commémoration de leurs sacrifices, et en construisant un édifice pour les honorer ainsi qu'un musée national pour documenter ces événements tragiques ; 

  • Nous réitérons nos demandes aux autorités publiques d'accorder plus d'attention et d'aider les familles des victimes, qui sont les martyrs du devoir national ;

  • Nous sommes surpris par certains rapports des Nations unies qui minent le droit des victimes à la justice et à la réparation, ce qui porte atteinte aux dispositions des conventions internationales et encourage l'impunité ;

  • Nous sommes surpris par les allégations de "torture" de la part de certains mécanismes des Nations unies à l’encontre des détenus qui ont commis ces crimes, qui visent véritablement à aider ces criminels à bénéficier de l’impunité ;

  • Nous renouvelons notre appel aux divers mécanismes de défense des droits de l'homme pour qu'ils reçoivent les familles des victimes pour entendre leurs souffrances, notamment après qu’elles ont déjà adressé des demandes à cet égard. 

Fait à Rabat, le 6 novembre 2022

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