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La loi-cadre sur l’enseignement : le PJD bloque le vote
Le groupe parlementaire du PJD et le SG du parti Saad Eddine El Othmani ont tenue une réunion, lundi 1er avril portant sur le projet de loi-cadre 51-17 sur l'éducation et la formation.
Le groupe parlementaire avait demandé, le même jour, le report du vote de ce texte qui devait avoir lieur à l’occasion d’une session extraordinaire de la commission de l’enseignement, l’information a été rapportée par nos confrères de Telquel.ma.
La loi-cadre 51-17 est encore bloquée en commission de la Chambre des représentants. La réunion de ce mardi 2 avril 2019, a été reportée à la demande du PJD.
Ce report, selon la même source a pour objectif d’améliorer le projet de loi-cadre. A l’issue de cette réunion, il a été convenu que la décision concernant le vote de cette loi reviendrait au secrétariat général du parti à la lampe. Celui-ci s’est réuni dans la soirée du 1er avril mais n’a toujours pas communiqué ses conclusions.
Ce mardi 2 avril, la commission technique a tenu une réunion préliminaire. La réunion de la commission a commencé avec au moins 45 mn de retard, rapportent nos confrères de Medias24
Pour les raisons du report, Driss Azami,président du groupe PJD, estime que la commission technique dédiée à l'examen des amendements n'avait pas encore bouclé ses travaux. Cette demande a été suivie d'une suspension d'une durée de 5 mn au cours de laquelle les chefs de groupes se sont réunis. A la fin de cette réunion, le report a été annoncé.
Dans la foulée, la confédération Démocratique du Travail (CDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGMT), le Syndicat National de L'Enseignement (FDT), l'Union marocaine du travail (UMT) et la Fédération Nationale des Enseignants (FNE) a appelé, samedi 30 mars à un sit-in qui sera observé ce mardi 2 avril devant le parlement pour dénoncer la loi-cadre sur l’éducation et l'enseignement, qualifiée de "rétrograde", selon nos confrères de 2m.ma
Selon la même source, dans un communiqué conjoint, les centrales syndicales de l'enseignement expriment leur rejet des législations qui sont à même de mettre fin à la gratuité dans l’enseignement public, appelant au gouvernement de tenir compte des intérêts de la population et respecter son droit essentiel d'accéder à l'éducation.