Le Maroc n’a pas à sombrer dans la sinistrose ! Par Ahmed Charaï

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Photo archives où l’on voit Aziz Akhannouch, Fouzi Lekjaâ et Abdellatif Ouahbi - Ce n’est pas tant le chef du gouvernement qui est en question. Mais voilà une équipe, qu’on nous avait vendue comme celle de profils très pointus, qui se noie dans un verre d’eau.

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Le coût d'une réussite – Par Ahmed Charaï

L’épopée du football marocain à Doha, qui a été possible grâce à la vision Royale mettant la formation au centre du développement du sport, par la création de l’Académie Mohammed VI et l’attachement des MRE à leur patrie d’origine, a braqué les projecteurs sur le Maroc. L’intérêt pour notre pays est à son comble et pas uniquement pour y effectuer du tourisme. Mais dès la fin de la Coupe du Monde, les cassandres ont repris leur discours démobilisant.

Le Maroc n’a pas à sombrer dans la sinistrose. La situation mondiale est ce qu’elle est avec des crises d’essences diverses. Mais on le sait, les pays les plus résilients seront ceux qui ont des acquis et des aptitudes stratégiques leur permettant de se projeter dans l’avenir et le Maroc en fait, sans aucun doute, partie.

Notre diplomatie, par sa force, par la clarté de ses choix et de ses positionnements, force le respect et nous offre une place de choix dans le concert des Nations, ce qui est un atout non négligeable en ces temps troublés, où des puissances cherchent vainement à se repositionner face aux tumultes.

L’institution monarchique jouit d’un respect immense, du peuple marocain, mais aussi à l’étranger, ce qui est le garant d’une stabilité politique et sociale peu commune qui permet de s’inscrire dans la durée sans céder à la frilosité ou à l’écume du temps.

Enfin, sous l’impulsion royale, le Maroc a fait des choix stratégiques, qu’il concrétise selon l’Agenda préétabli, et qui façonnent son futur. Il en est ainsi de la souveraineté énergétique, de la généralisation de la protection sociale, ou de l’alimentation en Eau au-delà des aléas climatiques.

Face à cette force qui se dégage, on ne peut que s’étonner de l’image que renvoient certains membres de l’exécutif. Ce n’est pas tant le chef du gouvernement qui est en question. Mais voilà une équipe, qu’on nous avait vendue comme celle de profils très pointus, qui se noie dans un verre d’eau.

Où est le flux d’investissements étrangers qu’ils étaient censés drainer en spécialistes des marchés ? Ne prennent-ils pas le chemin inverse en augmentant l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises, en reniant les engagements de stabilité fiscale ?

Où est leur dynamisme, alors que la responsabilité veut que tous les membres de l’exécutif, en toute cohérence, fassent feu de tout bois, pour rassurer, améliorer l’attractivité du pays, et se montrer inventif ?

En faisant de la politique à l’ancienne, en réfléchissant en fonction des équilibres au sein de la majorité, équilibres dont tout le monde se fout, le gouvernement ajoute de la pesanteur, là où son action nécessite de l’agilité.

Ce cri de cœur est celui de beaucoup de Marocains qui n’en peuvent plus de la passivité de l’exécutif face aux nouveaux défis, mais aussi face aux freins de la corruption et des complexifications administratives.

Les membres du gouvernement doivent se mettre au niveau des acquis du pays, et non pas sombrer dans la gestion de la conjoncture.

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