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Le procès de Abdelali Hamieddine encore une fois reporté
Le procès de Abdelali Hamieddine, poursuivi pour le meurtre de Benaïssa Aït El Jid, un étudiant de gauche, en 1993 à Fès, a encore une fois été reporté. Il devait avoir lieu aujourd’hui à midi près la Cour d’appel de Fès
La défense de Hamieddine a demandé à la Cour d’appel de Fès de lui accorder un délai pour préparer les plaidoiries. La prochaine séance a été fixée pour le mardi 19 mars prochain. Hamieddine est accusé d’homicide volontaire avec préméditation et guet-apens d’après Al Ahdath Al Maghribia.
A côté de la Cour d’appel de Fès, il y avait agitation. Le tribunal était protégé par des barricades car l’on craignait des confrontations entre les étudiants de gauche et les amis du député « islamiste ». Abdelali Hamieddine devait comparaître aujourd’hui à midi aux côtés de 4 autres membres du PJD.
D’ailleurs, devant le tribunal, deux sit-in ont été organisés, l'un par des amis et des membres de la famille de la victime et l'autre, par des militants du PJD. Le frère de la victime, Hassan Aït El Jid, a demandé au tribunal de punir les responsables du meurtre de Benaïssa, affirmant que ce dernier a été sauvagement tué avec "la participation de Hamieddine".
L’accusé, Abdelali Hamieddine était entouré d’un collectif de défense composé notamment d'Abdellatif El Hatimi, ex-avocat de l'association Al Adl Wa Al Ihssan, de Mohamed Chahbi, ex-bâtonnier de Casablanca et ami de Mustapha Ramid et d'Abdessamad El Idrissi, secrétaire général de l'association des avocats du PJD.
Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et Mustapha Ramid, ministre en charge des Droits de l'homme, n'ont pas assisté à la reprise du procès.