Mémorandum d’entente entre les ministères publics marocain et turc

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Le procureur général du roi près la Cour de cassation, président du ministère public, Mohamed Abdennabaoui, et le procureur général de la Cour suprême d’appel de Turquie, Mehmet Akarca, ont signé, récemment à Ankara, un mémorandum d’entente pour le renforcement de la coopération judiciaire

Ce mémorandum, indique un communiqué de ce jeudi 19 avril, vise à consolider la coopération judiciaire entre les deux parquets à travers l’échange d’informations relatives aux systèmes juridiques des deux pays et aux lois pénales, en particulier ceux ayant trait à la répression du crime organisé, du crime terroriste, du trafic de stupéfiants et des substances psychotropes ainsi que des crimes économiques et l’échange des meilleures pratiques dans ce domaine.

Lors de cette visite à l’invitation de son homologue turc, qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de coopération entre les deux pays, M. Abdennabaoui a visité le mausolée (Anitkabir) du fondateur de la République Mustafa kemal Ataturk où il a déposé une gerbe de fleur et signé le livre d’or.

Il a eu également une séance de travail avec le président de la cour de cassation Ismail Rüstü Cirit et de hauts responsables du ministère turc de la justice et a visité l’Académie de justice (l’institut de la magistrature turque) où des responsables ont fait des exposés sur la formation des magistrats (juges et procureurs) et les méthodes utilisées dans l’enseignement.

Mohamed Abdennabaoui et la délégation l’accompagnant devront aussi visiter des tribunaux turcs (cours d’appel et tribunal de première instance) pour s’enquérir de leur fonctionnement et de l’organisation du ministère public.

Le Maroc et la Turquie ont signé, en 2006, un protocole de coopération dans le domaine judiciaire qui vise en particulier le renforcement des échanges d’informations relatives aux questions juridiques, l’échange d’expériences sur l’organisation et les attributions des pouvoirs judiciaires dans les deux pays, le renforcement de la formation des magistrats, des juges du ministère public et des cadres du greffe.

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