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Sarkozy à Dakhla : «Seuls on avance vite, à plusieurs on va plus loin »
Cette première journée du Crans montana a vu la visite surprise de Nicolas Sarkozy, ex-président de la France, dans la « perle du Sud » marocaine, Dakhla
La cérémonie d’ouverture de cette édition a été entamée par la lecture du message royal par le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat. Jean PaulCarteron, le président de l’association Crans Montana a ensuite donné son discours d’ouverture et affirmé à la fin de son discours qu’il va « disparaitre pour ramener quelqu’un d’important ». 5 personnalités se sont ensuite relayées, le vice-président du Myanmar Myint Swe, le président de la CEDEAO Moustapaha Cissé lo, ainsi que le révérend Jesse Jackson entre autres. Le panel est unanime quant à la volonté et l’assise du Maroc dans nouveau rôle de pole régional et continental.Le mot d’ordre est la « coopération » Sud-Sud. A la fin de ces allocutions apparait l’ex-président français Nicolas Sarkozy.
Sarkozy commence par insister sur ce que représente sa venue ici : son soutien et « son attachement au Maroc et à sa Majesté » devant une assemblée ou étaient présents le chef du gouvernement, Saadedine El Othmani, le ministre de l’intérieur, Abdellah Laftit et de nombreux autres représentants de délégations internationales. Ancien chef d’une nation aussi puissante que la France, l’apparition de Sarkozy à Dakhla, qui plus est, représente un symbole fort et démontre le soutien d’une figure internationale importante.
Sarkozy a rappelé l’importance d’une coopération et d’un marché commun maghrébin qui doit être créé « dès que possible ». Il a aussi évoqué le grand problème que représente le schisme entre le Maroc et l’Algérie et notamment la fermeture des frontières entre les deux pays. « Seul, on va vite, à plusieurs on va plus loin », l’ex président français a martelé la nécessité d’un travail en commun du Maghreb et a évoqué son travail « peut-être pas suffisant » relatif à la création d’une « Union méditerranéenne ». Sarkozy a même évoqué le dossier épineux du Sahara marocain et a solidifié son soutien apporté à la « proposition du Maroc faite depuis 2007 » qui est « crédible ».L’ex président français a aussi évoqué sa profonde fidélité au royaume. « Je suis là par amitié et par fidélité à mes amis […] et si je suis là c’est pour une raison ».
L’immigration, fut l’un des autres thèmes majeurs de cette discussion. Bien que contre « l’immigration zéro », Nicolas Sarkozy parle de la démographie et de l’immigration qui va en découler comme l’enjeu majeur du 21esiècle. Avec une population mondiale qui doublera d’ici 20 ans, le monde doit se préparerà faire face « au plus grand choc démographique que le monde a connu ».