Traitement de 3,7 millions de dossiers des bénéficiaires de l’''AMO-Solidarité'' pour un coût global de 2,38 MMDH

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‘’ Le Maroc avance à pas sûrs vers la réalisation de la souveraineté médicamenteuse nationale, de façon à réduire ses importations de médicaments de l’étranger, en s’appuyant sur ses propres capacités en matière de production des médicaments et des produits de santé’’ (Aziz Akhannouch)

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Rabat - Un total de 3,7 millions de dossiers de soins relatifs aux bénéficiaires de l’"Assurance Maladie Obligatoire-Solidarité", d’une enveloppe globale dépassant les 2,38 MMDH, ont été traités et remboursés à ce jour, a affirmé lundi le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

En réponse à une question centrale à la Chambre des représentants dans le cadre de la séance mensuelle sur "Les orientations stratégiques du système de santé", M. Akhannouch a fait savoir que la moyenne des indemnisations avoisine les 630 DH par dossier, soit un taux de prise en charge dépassant 2.000 DH par bénéficiaire.

Plus de 10,5 millions de personnes issues de familles en situation de précarité dont les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sont prises en charge par l’État, pour un coût de 9,5 MMDH, peuvent désormais accéder aux soins dans les hôpitaux publics et privés outre la possibilité de bénéficier du remboursement des médicaments, a expliqué M. Akhannouch.

Le chef du gouvernement rappelé, dans ce sens, le lancement du programme d’aide sociale directe, selon une vision intégrée basée sur un meilleur ciblage des catégories sociales éligibles au soutien et la mobilisation de toutes les ressources nécessaires en vue d’atteindre les objectifs de consolidation de l’État social, dans le total respect du calendrier fixé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Ce processus, qui débutera fin décembre prochain, comprendra notamment le soutien direct aux familles ayant des enfants (7 millions enfants en âge de scolarisation), la généralisation des allocations familiales pour les enfants en situation de handicap et l’aide aux familles sans enfants prenant en charge des personnes âgées, en plus de l’allocation de maternité, à l’occasion de la première et de la deuxième naissance, a-t-il détaillé.

Selon le chef du gouvernement, les réalisations que connaît le Royaume aujourd’hui "marquent des changements historiques devant placer le Maroc au rang des pays leaders en matière de justice sociale effective, qui placent l’élément humain au centre de son projet sociétal", assurant que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour atteindre cet objectif, tel que prôné par Sa Majesté le Roi.

D’autre part, M. Akhannouch a évoqué les efforts déployés par le gouvernement en vue d’accroître progressivement l’effectif des employés du secteur de la santé à plus de 90.000 d’ici 2025, l’objectif étant de dépasser le seuil de 24 professionnels de santé pour 10.000 habitants, recommandé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et d’atteindre une moyenne de 45 professionnels/10.000 d’habitants à l’horizon de 2030.

Dans cette perspective, il a fait état de la création de 5.500 nouveaux postes budgétaires au titre de la loi de finances pour l’année 2024, afin de répondre aux besoins en ressources humaines du ministère de la Santé et de la Protection sociale, en particulier pour ce qui est des cadres médicaux et paramédicaux, indiquant que depuis son installation, le gouvernement a créé quelque 16.500 postes budgétaires dans le secteur.

Le gouvernement s’efforce d’atteindre ces objectifs en renforçant l’offre de formation à travers notamment la création de trois facultés de médecine et de pharmacie et de trois centres hospitalo-universitaires dans les villes d’Errachidia, Béni Mellal et de Guelmim, a-t-il noté.

De plus, M. Akhannouch n’a pas manqué de mettre en exergue l’augmentation de la capacité d’accueil des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé, passant de 4.000 places au titre de la précédente année universitaire à 6.200 places pour l’année en cours, ainsi que la hausse de la capacité d’accueil des Instituts de formation professionnelle dans le domaine de la santé, de 680 places durant la saison universitaire précédente à 770 places pour l’année en cours.

Par ailleurs, de nouvelles spécialisations ont été mises en place dans le cadre du programme de master des ISPITS, a-t-il poursuivi.

Le gouvernement a adopté une politique proactive exemplaire pour la digitalisation du secteur de santé afin d’améliorer les parcours de soins (Akhannouch)

Rabat, 27/11/2023 (MAP) – Le gouvernement a adopté une politique proactive exemplaire pour la digitalisation du secteur de la santé en vue d’améliorer les parcours de soins et d’optimiser l’utilisation des moyens disponibles de manière à garantir l’efficience des interventions et la réduction de leurs coûts, a affirmé lundi le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Intervenant dans le cadre de la séance mensuelle de questions orales adressées au chef du gouvernement à la Chambre des représentants, autour des "Orientations stratégiques du système de santé", M. Akhannouch a indiqué que cette politique proactive intervient en prévision de la pression sur le système de santé, suite à la généralisation de l’assurance maladie obligatoire.

Il a relevé, dans ce sens, que les mesures gouvernementales prises à ce propos ont permis de développer et de mettre en œuvre le système informatique hospitalier intégré au niveau des hôpitaux publics de toutes les régions du Royaume, outre la poursuite de l’élaboration du projet de plateformes reliant les systèmes informatiques et les hôpitaux relevant du département de la Santé avec une base de données nationale.

Dans ce sens, M. Akhannouch a souligné que le gouvernement poursuivra en 2024 la mise en œuvre des composantes de ce chantier à travers la généralisation du système informatique hospitalier intégré au niveau de toutes les régions et du programme informatique relatif aux établissements de soins de santé primaire dans l’ensemble des régions, outre l’entrée en vigueur du dossier médical partagé.

Il s’agit d’une nouvelle vision intégrée de mise à niveau du système de santé, en concrétisation des Hautes Orientations Royales, tout en respectant les engagements du programme gouvernemental 2021-2026, a poursuivi M. Akhannouch, notant que l’objectif du gouvernement est de réduire le coût des soins de santé.

Il a, à cet égard, relevé que ces prestations sont destinées essentiellement aux personnes souffrant de maladies chroniques, aux catégories vulnérables et aux personnes âgées.

M. Akhannouch a aussi noté que conformément à l’agenda fixé par SM le Roi, le gouvernement a réussi à généraliser la couverture sociale à l’ensemble des Marocains, en dépit d’une conjoncture nationale et internationale difficile.

Le gouvernement a œuvré à mettre en place un modèle de soins de santé digne des Marocains, grâce à une révolution sociale basée sur la solidarité et la cohésion, a relevé le Chef du gouvernement, assurant que l’Exécutif mobilisera toutes les ressources financières nécessaires pour se doter d’un système de santé national efficient.

Le budget global alloué au secteur de la santé et de protection sociale au titre de 2024 avoisine 30,949 MMDH, soit une hausse de 55% par rapport à 2021, a-t-il rappelé, précisant que le gouvernement poursuivra en 2024 la mise en œuvre des chantiers structurants avec l’efficacité et l’efficience requis, à même de garantir la souveraineté nationale et la sécurité stratégique du Royaume dans les domaines prioritaires, et à leur tête la souveraineté sanitaire.

Sur la voie de la souveraineté médicamenteuse nationale

Le Maroc avance à pas sûrs vers la réalisation de la souveraineté médicamenteuse nationale, de façon à réduire ses importations de médicaments de l’étranger, en s’appuyant sur ses propres capacités en matière de production des médicaments et des produits de santé, a encore affirmé le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

M. Akhannouch a souligné la capacité du Royaume à garantir son stock stratégique national en médicaments et en produits de santé, en répondant à 70% des besoins du marché national de médicaments et de vaccins.

Conformément à la Haute vision Royale pour la consolidation de la souveraineté sanitaire en tant que base de la sécurité stratégique du Royaume, et en exécution de la Haute volonté Royale relative au renforcement de la sécurité médicamenteuse et à l’accès à des médicaments et à des produits de santé de qualité à des prix abordables pour les citoyens, le gouvernement oeuvre à la mise en place de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé en vertu de la loi n°10.22, en la dotant des prérogatives et des mécanismes nécessaires à même d’accompagner les développements accélérés que connait ce domaine, a relevé M. Akhannouch.

Il a estimé, dans ce sens, que cette dynamique intervient au moment où le gouvernement s’engage à soutenir tous les projets d’investissement relatifs au système de santé, à l’instar de la première usine intelligente de médicaments génériques en Afrique dans la province de Benslimane.

Parallèlement aux efforts consentis pour le renforcement de l’offre de santé au Maroc, le chef du gouvernement a noté que l’Exécutif poursuit la mise en œuvre d’un ensemble de programmes de prévention et de lutte contre les maladies, mettant en avant les acquis réalisés cette année dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, notamment à travers la gratuité des vaccins relatifs à la protection des enfants, des nourrissons et des femmes en âge de procréer.

M. Akhannouch a aussi mis l’accent sur l’importance du rôle qui sera joué par la prime d’accouchement, notamment pour le premier et deuxième accouchement, dans la protection de la santé des mères et nouveau-nés au sein des familles en situation précaire.

Les catégories sociales dans le besoin ont de leur côté bénéficié d’une attention particulière, a-t-il en outre fait observer, soulignant que le gouvernement à œuvrer à fournir plus de 500.000 prestations sanitaires à la population ciblée par l’opération "Riaya", à travers 4.000 visites des unités médicales mobiles et l’organisation de plus de 200 petites campagnes médicales spécialisées, outre la prise en charge de plus de 29.000 femmes victimes de violence.

Le Chef du gouvernement a également rappelé l’organisation de la campagne nationale annuelle de dépistage et de prise en charge des problèmes de santé de la population scolaire qui a bénéficié à plus de 1,5 million d’enfants, adolescents et jeunes dont des personnes en situation de handicap.

S’agissant des personnes souffrant de maladies chroniques, M. Akhannouch a assuré que plus d’un million de diabétiques ont été pris en charge au sein des différents établissements de soins de santé primaire, outre l’acquisition d’appareils électroniques de dépistage, de diagnostic et de contrôle des patients souffrant d’hypertension au sein de ces établissements et la prise en charge d’environ 200.000 patients dans des centres d’oncologie.

Concernant la lutte contre les maladies transmissibles, il a annoncé la réduction de 50% des nouveaux cas liés au Virus de l’immunodéficience humaine (VIH), ainsi que le lancement de cinq nouveaux centres de consultation dédiés à la prise en charge des personnes souffrant du VIH à Tétouan, Dakhla, Tiznit, Khénifra et Essaouira.

Le Chef du gouvernement a, par ailleurs, indiqué que le taux de succès thérapeutique de la tuberculose a été maintenu à 90%, avec une augmentation de celui relatif à la tuberculose pharmacorésistante de 57% à 63%.

Digitalisation du secteur de santé pour l’amélioration des parcours de soins

Le gouvernement a adopté une politique proactive exemplaire pour la digitalisation du secteur de la santé en vue d’améliorer les parcours de soins et d’optimiser l’utilisation des moyens disponibles de manière à garantir l’efficience des interventions et la réduction de leurs coûts, a déclaré le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Intervenant toujours dans le cadre de la séance mensuelle de questions orales adressées au chef du gouvernement à la Chambre des représentants, autour des "Orientations stratégiques du système de santé", M. Akhannouch a indiqué que cette politique proactive intervient en prévision de la pression sur le système de santé, suite à la généralisation de l’assurance maladie obligatoire.

Il a relevé, dans ce sens, que les mesures gouvernementales prises à ce propos ont permis de développer et de mettre en œuvre le système informatique hospitalier intégré au niveau des hôpitaux publics de toutes les régions du Royaume, outre la poursuite de l’élaboration du projet de plateformes reliant les systèmes informatiques et les hôpitaux relevant du département de la Santé avec une base de données nationale.

Dans ce sens, M. Akhannouch a souligné que le gouvernement poursuivra en 2024 la mise en œuvre des composantes de ce chantier à travers la généralisation du système informatique hospitalier intégré au niveau de toutes les régions et du programme informatique relatif aux établissements de soins de santé primaire dans l’ensemble des régions, outre l’entrée en vigueur du dossier médical partagé.

Il s’agit d’une nouvelle vision intégrée de mise à niveau du système de santé, en concrétisation des Hautes Orientations Royales, tout en respectant les engagements du programme gouvernemental 2021-2026, a poursuivi M. Akhannouch, notant que l’objectif du gouvernement est de réduire le coût des soins de santé.

Il a, à cet égard, relevé que ces prestations sont destinées essentiellement aux personnes souffrant de maladies chroniques, aux catégories vulnérables et aux personnes âgées.

M. Akhannouch a aussi noté que conformément à l’agenda fixé par SM le Roi, le gouvernement a réussi à généraliser la couverture sociale à l’ensemble des Marocains, en dépit d’une conjoncture nationale et internationale difficile.

Le gouvernement a œuvré à mettre en place un modèle de soins de santé digne des Marocains, grâce à une révolution sociale basée sur la solidarité et la cohésion, a relevé le Chef du gouvernement, assurant que l’Exécutif mobilisera toutes les ressources financières nécessaires pour se doter d’un système de santé national efficient.

Le budget global alloué au secteur de la santé et de protection sociale au titre de 2024 avoisine 30,949 MMDH, soit une hausse de 55% par rapport à 2021, a-t-il rappelé, précisant que le gouvernement poursuivra en 2024 la mise en œuvre des chantiers structurants avec l’efficacité et l’efficience requis, à même de garantir la souveraineté nationale et la sécurité stratégique du Royaume dans les domaines prioritaires, et à leur tête la souveraineté sanitaire.

 

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