Politique
Sahara-Autonomie : Quand Ban Ki-moon était sur la même longueur d’onde que Van Walsum
Peter Van Walsum, pr?c?dent envoy? personnel de Ban ki moon, avait conclu que l?ind?pendance en tant qu?issue ? la question du Sahara n?est pas une option r?aliste. Van Walsum avait tranch? en soutenant qu?un "autre mini-?tat dans le Maghreb baliserait la voie ? davantage de conflits et ? la violence dans cette partie du monde"
Ban Ki-moon, est en train de s?inscrire en faux par rapport au temps, o? il ?tait sur la m?me longueur d?onde que son pr?c?dent envoy? personnel, Peter Van Walsum, qui avait conclu que l?ind?pendance en tant qu?issue ? la question du Sahara n?est pas une option r?aliste.
Robert Holley, ancien diplomate am?ricain, ?a rappel? que "Ban semblait ?tre en accord avec M. Van Walsum quand ce dernier appelait au r?alisme".
Dans une tribune publi?e sur le site ?lectronique Morocconthemove.com, l?ancien ambassadeur US, a soulign? ?que le pr?c?dent envoy? personnel du SG de l?ONU avait tranch? en soutenant qu?un "autre mini-?tat dans le Maghreb baliserait la voie ? davantage de conflits et ? la violence dans cette partie du monde".
Ce sp?cialiste de la r?gion estime, en outre, que "la seule issue ? la situation actuelle, si l?on vient au constat que le statu quo n?est plus tenable, demeure une solution politique de compromis qui d?partagerait ?quitablement les parties au conflit (?), solution qui recueillerait l?gitimement le soutien de la communaut? internationale".
Cette formule, a-t-il indiqu?, "est tr?s connue. Il s?agit du plan d?autonomie au Sahara, sous souverainet? marocaine", en rappelant que le Conseil de s?curit? des Nations Unies "avait d?j? fait part de son approbation ? l??gard de l?initiative marocaine".
"Les cinq pays permanents du CS de s?curit? avait ainsi exprim? leur adh?sion au plan d?autonomie au Sahara. Il est donc venu le temps de faire montre de la volont? politique afin d?aller de l?avant dans la mise en ?uvre de cette proposition et signifier ? ceux qui ne souhaitent pas n?gocier une solution honorable que l?instance ex?cutive des Nations Unies fera sans eux s?ils n?acceptent pas ce genre de compromis politique l?gitime", estime Robert Holley.