Moins de décès causés par les morsures de serpents et les piqûres de scorpions

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R1004250816_Mrida_1913Le nombre de d?c?s des suites de morsures de serpents et de piq?res de scorpions a connu un recul net, passant de 460 cas annuellement ? 32 cas en 2014 Cette r?gression est la r?sultante d'une strat?gie nationale de lutte contre les piq?res de scorpions et les morsures de serpents ?labor?e par le Minist?re de la sant? et mise en ?uvre par le Centre anti poison et de pharmacovigilance (CAPM). D?apr?s un communiqu? du minist?re de la sant?, cette strat?gie est ax?e sur des programmes de pr?vention, la formation des professionnels de sant? et l'approvisionnement en m?dicaments n?cessaires, rel?ve le communiqu?, pr?cisant qu'en 2014 et 2015, l'ensemble des r?gions ont ?t? dot?es de mat?riels de soin, de ressources humaines et d'unit?s de r?animation. Le traitement par s?rums anti scorpioniques a ?t? retir? des protocoles de traitement, compte tenu de son inefficacit? relev?e par la plupart des ?tudes et recherches scientifiques, pr?cise le communiqu?. Par ailleurs, et bien qu'insuffisant ? lui seul, le traitement par s?rum anti venin de serpents permet n?anmoins d'am?liorer l'?tat du patient, de le pr?munir des complications et de r?duire la p?riode de r?tablissement. De ce fait, le traitement par s?rum anti venin de serpents a ?t? int?gr? au protocole de prise en charge m?dicale depuis 2011, et est ainsi import? et distribu? annuellement de mani?re r?guli?re. De m?me, le traitement par s?rum anti venin de serpents s'effectue ? l'int?rieur des ?tablissements de sant? et sous la direction d'un m?decin sp?cialiste, ? condition que le patient soit transf?r? en urgence ? l'h?pital pour y recevoir les soins n?cessaires. En mati?re de pr?vention et de sensibilisation, le minist?re et ses partenaires interviennent dans les zones les plus touch?es par ce fl?au, y ?uvrant ? sensibiliser la population des moyens de pr?vention des piq?res et morsures, et sur les mani?res de traitement th?rapeutique. L'?radication des morsures et piq?res n?cessite la ma?trise des facteurs environnementaux et territoriaux, indique le document, pr?cisant que la lutte contre le fl?au des envenimations demeure la priorit? du d?partement de la sant?, dans le cadre d'une collaboration multisectorielle impliquant les secteurs gouvernementaux, les collectivit?s locales et la soci?t? civile. A pr?ciser qu'une Commission nationale de lutte contre les envenimations caus?es par les animaux venimeux a ?t? cr??e, regroupant des experts de diff?rentes sp?cialit?s, dans l'objectif de mettre en ?uvre la strat?gie minist?rielle en la mati?re. Le minist?re de la sant? a, par ailleurs, mis ? la disposition des citoyens un num?ro op?rationnel 24 heures sur 24 afin de contacter le Centre marocain anti poison sur les moyens de pr?vention et de prise en charge des cas urgents.

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