Khiame : Le BCIJ surveille de près Al Adl Wal Ihsan

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« Beaucoup de jihadistes sont passés par le mouvement d’Abdesslam Yassine ». C’est ce qu’a déclaré le directeur du BCIJ, Abdelhak Khiame qui donnait une interview au quotidien italien « La Stampa »

Le mouvement d’Abdesslam Yassine est un groupe islamiste que le patron du BCIJ qualifie d’ « illégal ». Il a déclaré qu’il existe beaucoup de groupes ambigus tels que « Al Adl Wal Ihsan » dont certaines activités sont surveillées de près par ses services.

Abdelhak Khiame a ajouté que l’expansion de l’activisme de ces groupes en Europe, notamment en France, en Belgique et en Italie est « inquiétante ». Il a indiqué que la Jamaâ d’Al Adl Wal Ihssane est tolérée par les autorités marocaines même si elle est illégale.

Le Maroc, conscient des risques que peut engendrer la radicalisation a déjà commencé à lutter contre le phénomène. Les mosquées ne doivent pas prononcer un prêche non validé par le haut conseil des Oulémas, le culte est encadré et réglementé et les imams ainsi que les morchidates sont formés selon le rite malékite, sunnite modéré. Tout ceci rejoint la volonté du Maroc de contrer la radicalisation.

Par ailleurs, les ex-combattants de Daech qui sont revenus au Maroc suivent un programme précis en prison. Le milieu carcéral est doté d’un programme de déradicalisation mené en collaboration avec la Rabita Mohammadia, des psychologues, des Oulémas, et des sociologues.

Le patron du BCIJ a affirmé que au quotidien italien “La Stampa” que “beaucoup de jihadistes sont passés par le mouvement d’Abdesslam Yassine”, d’où la surveillance dont fait l’objet le mouvement radical.