Les ministres des Affaires étrangères du G7 n’ont pas trouvé d’accord concernant la Syrie

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Les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis ce mardi 11 avril à Lucca (centre de l’Italie), n'ont pas trouvé d'accord sur des sanctions supplémentaires contre des responsables syriens, ou éventuellement russes, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano.

« Actuellement il n'y a pas de consensus pour d'autres nouvelles sanctions comme instrument efficace », a déclaré Alfano, lors d’une conférence de presse à l’issue de cette réunion des chefs de la diplomatie des sept pays les plus riches de la planète, élargie au Qatar, à la Jordanie, aux Emirats arabes unis, à l’Arabie Saoudite et à la Turquie.

« Il y a de toute évidence des sensibilités différentes », a-t-il reconnu, précisant que le G7 avait réaffirmé son appui aux sanctions déjà en place.

Alfano a en outre indiqué qu’ « après l’intervention américaine (en Syrie) une fenêtre vient de s’ouvrir offrant une opportunité pour relancer le processus politique en Syrie, que nous retenons être l’unique solution ».

Pour l'Italie, « les sanctions sont un instrument et non pas une fin en soi », a expliqué Alfano, en mettant en garde contre toute tentation d'isoler la Russie « dans un coin ».

De son côté, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a souligné lors d’un point de presse que les ministres des Affaires étrangères du G7 sont tous d'accord pour reconnaître qu'aucune solution n'est possible en Syrie tant que le président Bachar al-Assad sera au pouvoir.

Les participants au G7 et à la réunion ont insisté pour dire qu' « il n'y a pas d'avenir de la Syrie possible avec Bachar al-Assad », soulignant que « ce n'est pas une position d'agressivité a l'égard des Russes, plutôt une main tendue, dans la clarté ».

Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a dit «espérer » le départ du président syrien Bachar al-Assad afin de permettre une solution politique à la guerre qui ravage son pays.

« Notre espoir est que Bachar al-Assad ne fasse pas partie de cet avenir », a déclaré Tillerson aux journalistes, insistant sur la nécessité pour le peuple syrien de déterminer son avenir politique.

 

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