Le Premier ministre fran?ais?Manuel Valls?a appel? ? "clore" les "turbulences" r?centes dans les relations entre la France et le Maroc, de fa?on ? reprendre une "coop?ration et un partenariat d'exception", ajoutant qu'il ?tait pr?t ? se rendre dans ce pays dans les "prochaines semaines" rapporte le quotidien Le Figaro.

"Il nous faut, gr?ce au dialogue, ? la confiance mutuelle, ? la qualit? et ? la force de nos liens, mettre derri?re nous cette p?riode", a soulign? Manuel Valls dans un discours prononc? hier soir ? l'occasion de la F?te du Tr?ne, organis?e par l'Ambassade du Maroc en France.

"Nous avons en effet d?cid? d'avancer ensemble. Et je vous serais reconnaissant, monsieur l'Ambassadeur, de rapporter ? votre gouvernement la volont? du pr?sident de la R?publique, de moi-m?me et de l'ensemble des autorit?s fran?aises, de clore cet ?pisode, en apportant les l?gitimes r?ponses ? vos pr?occupations", a ajout? le Premier ministre.

"Nous pouvons - et nous devons - reprendre le cours de notre coop?ration et de notre partenariat d'exception", a poursuivi Manuel Valls.?"Je suis moi-m?me disponible pour me rendre au Maroc dans les prochaines semaines. Et ce, afin de renforcer nos liens de proximit? et nos liens de coop?ration", a soulign? le Premier ministre.

Une "s?rie d'incidents particuli?rement regrettables"

"Nous tous le savons: les relations d'amiti? peuvent parfois traverser des p?riodes de turbulences. Et ce fut le cas, il ne faut pas se le cacher, ces derniers mois, pour la France et le Maroc", a d?clar? le Premier en d?plorant qu'une "s?rie d'incidents particuli?rement regrettables est venue entacher la relation qui existe entre nos deux pays".?"Cela nous peine r?ciproquement", a-t-il relev?.

Une s?rie d'accrocs avaient envenim? ces derniers mois les relations franco-marocaines.?Ev?nement d?clencheur, et au c?ur du probl?me: le d?p?t de plaintes en f?vrier ? Paris, au nom de la comp?tence universelle de la justice, pour "torture" et "complicit? de torture" visant le patron du contre espionnage marocain, Abdelattif Hammouchi.

Le 20 f?vrier, des policiers fran?ais s'?taient rendus ? la r?sidence de l'ambassadeur du Maroc ? Neuilly, une riche banlieue parisienne, pour apporter ? Abdelattif Hammouchi une convocation du juge d'instruction.?Malgr? un ?change t?l?phonique qui avait suivi entre le pr?sident?Fran?ois Hollande?et le roi Mohammed VI, la col?re de Rabat ne s'?tait pas apais?e, et le Maroc avait suspendu une semaine plus tard sa coop?ration judiciaire avec la France.

Des propos peu am?nes sur le Maroc attribu?s ? un diplomate fran?ais, ainsi que la fouille du chef de la diplomatie marocaine en mars ? l'a?roport parisien Roissy-Charles de Gaulle avaient accentu? la crise.