Le Chef du gouvernement désigné a déclaré avoir achevé le premier round des consultations avec les dirigeants des partis. Aziz Akhannouch qui s’exprimait lors d’un point de presse a indiqué que les consultations se poursuivront de façon régulière avec les partis en vue de dégager une majorité gouvernementale, précisant espérer être en mesure dès la semaine prochaine de livrer les contours de la prochaine majorité. Il devrait auparavant résoudre le dilemme PAM/Istiqlal, qui des deux embarquer dans le gouvernement, des indicateurs montrant qu’un gouvernement qui comprendrait les trois formations arrivées en tête n’est pas très viable.  

Le Chef du gouvernement a indiqué que le secrétaire général du PJD, grand perdant de ces élections, invité à le rencontrer s’est excusé, de même que la secrétaire générale du PSU qui l’a informé que sa formation sera dans l’opposition déclinant ainsi une offre qui ne lui a pas été faite.

Dès lundi 21 septembre, M. Akhannouch avait entamé des consultations pour la formation du nouveau gouvernement par deux rencontres avec le secrétaire général du Parti Authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, deuxième à l’issue du scrutin avec 86 sièges, et le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), Nizar Baraka, troisième avec 81 sièges. Le RNI était arrivé en tête avec 102 députés.

Aziz Akhannouch avait ensuite reçu le secrétaire général de L'USFP, Driss Lachgar, arrivée quatrième avec 35 sièges. Il a eu au cours de la même journée des entretiens avec le secrétaire général du MP Mohand Laenser (29) et Mohamed Sajid de l’UC (18).

Mercredi, le chef du gouvernement a repris ses consultations en recevant successivement le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah (21 sièges) absent lundi à Dakhla, Abdesmad Archane secrétaire général du MDS et Mustapha Benali du FFD. 

Reçu, vendredi dernier au Palais Royal à Fès par le Roi Mohammed VI qui a désigné le président du RNI Chef de gouvernement le chargeant de former le nouvel exécutif, Aziz Akhannouch ne semble pas disposé à perdre du temps dans des tractations qui s’étireraient en longueur comme en témoigne sa dernière déclaration dans laquelle il a espéré rendre sa copie dès la semaine prochaine. C’est cette motivation qui explique d’ailleurs la décision de l’Istiqlal d’avancer son conseil national au 18 septembre après l’avoir initialement programmé pour le 25 du même mois.