Politique
Le boycott des marques marocaines, un plan minutieusement élaboré ?
Depuis le lancement du boycott contre les marques marocaines Sidi Ali, Afriquia et Danone, le mystère est demeuré sur les identités des initiateurs. Tout ce que l’on savait jusqu’ici c’est que deux pages Facebook ont lancé en premier l’appel au boycott le vendredi 20 avril dernier. Et pendant qu’il se poursuit, des experts en communication ont essayé d’expliquer le phénomène derrière ce mouvement de boycott
Selon Médias24, Averty, société spécialisée dans les sondages en ligne a publié un sondage pour avoir une idée du nombre de personnes qui sont pour ou contre le boycott. Le sondage a révélé que 80% des personnes qui ont répondu soutiennent le boycott.
De leur côté, les agences de communication, contactées par nos confrères, ont indiqué que les posts appelant au boycott des trois marques ont été sponsorisés sur Facebook et que des vidéos, des sketches élaborés et des photos montages ont été mis en ligne en un temps record, soulignent nos confrères.
Autre constat : les messages et les statuts parlant du boycott sont partagés et diffusés massivement.
Les agences ont insisté sur la réactivité des boycotteurs en citant le communiqué de Centrale Danone publié ce mercredi 2 mai à 9h et qui a reçu une réponse dans une vidéo posté dès 17h et qui a été massivement partagée.
Selon des sources citées par Médias24, ce boycott est « réfléchi et piloté » et ces mêmes sources d’ajouter que « c’est un phénomène extrêmement sérieux, qu’il ne faut pas prendre à la légère ».
Ainsi, toujours selon les sources de Médias24, il ne s’agit pas d’un mouvement spontané mais plutôt le fait de personnes qui ont été à l’écoute de la toile pendant longtemps. Autrement dit, il y aurait un plan d’action bien défini qui a été élaboré depuis un moment. Les mêmes sources ont ajouté que « des techniques de propagande très sophistiquées ont été utilisées ».
Par ailleurs, une vidéo revendiquant le boycott a été postée mercredi soir, expliquant que plusieurs personnes ou pages ont lancé concomitamment un mot d'ordre de boycott. Et que ce mot d'ordre a été massivement suivi.