Quand les candidats à la tête de la Commission de l’UA font campagne au sommet de l’OIF

5437685854_d630fceaff_b-

1570
Partager :

Le sénégalais Abdoulaye Bathily et le tchadien Moussa Faki Mahamat, les deux candidats qui se disputent la présidence de la Commission de l’Union Africaine ont profité du sommet de l’OIF pour battre campagne. Pour rappel, le sommet s’est tenu les 26 et 27 novembre à Antananarivo

Pour Abdoulaye Bathily, le sommet de la Francophonie était une étape de plus dans le « long marathon » de sa « campagne au poste de président de la Commission de l’UA ». Présent à la COP22, le diplomate sénégalais s’est rendu à Addis-Abeba avant de s’arrêter à Madagascar. Il doit se rendre au Mozambique, puis en Afrique du Sud avec le ministre sénégalais des Affaires Étrangères, Mankeur Ndiaye.

En effet, pour être élu président de la commission de l’UA, en janvier prochain à Addis-Abeba, les candidats ne lésinent pas sur les moyens. Raison pour laquelle le ministre tchadien des Affaires Étrangères, Moussa Faki Mahamat était également présent au sommet de l’OIF, à l’instar de son adversaire.

Ainsi, le front francophone arrivera aura trois candidats, si l’on y ajoute l'equato-guinéen Agapito Mba Mokuy qui n’était pas présent à Antananarivo. C’est une première qui pourrait constituer un handicap surtout si l’antagonisme francophone/anglophone est de la partie.  

Le président sénégalais Macky Sall et son homologue tchadien Idriss Déby Itno ont évoqué les candidatures de leurs « protégés » lors du sommet de l’OIF. Cependant, le Tchad a un avantage dans la mesure où son dirigeant sera le président en exercice de l’UA jusqu’à la fin du sommet d’Addis-Abeba.

Par ailleurs, le Maroc, qui devrait faire son retour au sein de l’UA durant le sommet d’Addis-Abeba, était également présent à Antananarivo pour évaluer le nombre de ses soutiens pour son retour. Pour qu’il puisse réintégrer l’Union Africaine, le Maroc devra obtenir la majorité des voix des Etats membres. Selon le ministre marocain des Affaires Etrangères, Salaheddine Mezouar la « réponse des pays membres est claire … Je crois qu’il y a 35 à 40 retours positifs (pour le Maroc, NDLR). Donc une simple formalité ».

lire aussi