Politique
Sahara – Genève : L’autodétermination n’est plus qu’un élément parmi d’autres
Le Maroc a réaffirmé, lors de cette table ronde, que toute solution politique doit se conformer impérativement avec les paramètres définis Conseil de Sécurité, à savoir le pragmatisme, le réalisme, la durabilité et le sens du compromis, et qu’en dehors de ces éléments toute solution et catégoriquement exclue
Dans un communiqué publié à l’issue du 2ème round de la table ronde de Genève, l'envoyé personnel du SG de l'ONU s'est félicité du déroulement de Genève 2 «dans une atmosphère de respect mutuel». Horst Köhler a salué par la même occasion l’engagement «courtois» et «ouvert» des quatre délégations lors de ce second round.
A l’invitation de de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, Horst Köhler, Maroc, Algérie et Mauritanie ainsi qu’une délégation du Polisario se sont retrouvées les 21 et 22 mars dans la banlieue de Genève pour poursuivre les discussions autour de la recherche d’une solution au conflit du Sahara en fonction l’occurrence des « paramètres de la solution politique notamment le réalisme, le pragmatisme et le sens du compromis, l’intégration régionale et l’évaluation de la première table ronde.
L’option séparatiste du Polisario, soutenue par Alger, soit «l’indépendance» par le truchement d’un référendum d’autodétermination, a été écartée du débat.
De sources proches de la rencontre, les délégations « se sont engagées courtoisement et ouvertement et dans une atmosphère de respect mutuel. » la même source précise que le communiqué final de la table ronde a été « conforme à l’ordre du jour de la réunion adoptée et qui a porté sur les paramètres de la solution politique notamment le réalisme, le pragmatisme et le sens du compromis, l’intégration régionale et l’évaluation de la 1ère table ronde. »
Ainsi le communiqué a consacré le format de la réunion avec la participation effective de l’Algérie et son implication dans les débats.
Notre source est formelle, « l’autodétermination n’est plus qu’un élément parmi d’autres paramètres établis définis par le conseil de sécurité notamment le pragmatisme, le réalisme, la durabilité et le sens du compromis. »
Selon cette source, « la précision de ces paramètres exclut définitivement tout débat autour de l’indépendance ou du référendum. »
L’initiative marocaine d’autonomie correspondrait ainsi « intégralement aux paramètres définies par le Conseil de Sécurité »
Lors des discussions une convergence de vues s’est dégagée, que la région du Maghreb bénéficiera pleinement des dividendes du règlement définitif de ce différend.
Les élus de la Région composant la délégation du Maroc ont participé activement à tous les débats de cette table ronde, en présentant le développement économique et humain croissant que connaissent les provinces du sud.
Le Maroc a réaffirmé, lors de cette table ronde, que toute solution politique doit se conformer impérativement avec les paramètres définis Conseil de Sécurité, à savoir le pragmatisme, le réalisme, la durabilité et le sens du compromis, et qu’en dehors de ces éléments toute solution et catégoriquement exclue.
Les délégations se sont mises d’accord sur l’intention de l’Envoyé personnel d’organiser une troisième table ronde selon le même format à savoir le Maroc, l’Algérie, « le polisario » et la Mauritanie.