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Nizar Baraka a pris la tête de L’Istiqlal en 2017, après avoir dirigé le Conseil économique, social et environnemental. Il a voulu marquer le début d'une ère de renouveau. Ce renouveau a été une nécessité face à une période marquée par des revers électoraux et une crise d’identité qui avaient terni l'image de parti.

Le mandat de Baraka s’est tourné vers la légitimité historique et intellectuelle de son parti. Il également essayé de rationaliser le discours l’Istiqlal, ce qui a modifié la perception du parti par les électeurs et éloigné les considérations politiciennes au profit d’un véritable débat d'idées.

A son arrivée à la tête du parti, l'Istiqlal avait dans un premier temps choisi une opposition constructive, particulièrement visible au Parlement où ses parlementaires ont adopté une approche de critique raisonnée. Cette période a également coïncidé avec des débats majeurs entre 2019 et 2021, notamment sur le Nouveau Modèle de Développement et la réforme électorale, où le parti a prôné un retour à l'État-Providence et rejeté le néolibéralisme exacerbé des gouvernements précédents, considéré comme un facteur d'augmentation des inégalités.

Sa stratégie a connu un succès certain lors des élections du 8 septembre 2021, où l'Istiqlal réussissant à replacer l’Istiqlal dans le trio de tête, réalisant une amélioration significative de sa représentation au Parlement et dans les conseils régionaux. L'utilisation intensive des réseaux sociaux durant la campagne électorale a également permis au parti de toucher un large public, contribuant à son succès électoral qualifié de "remontada politique" par les experts du Policy Center for the New South. 

Dans cette vidéo, le Secrétaire général de l’Istiqlal qui va certainement être reconduit à la tête du parti s’adresse aux congressistes pour un débat sérieux et profond et les invite à ‘’ des ententes constructives’’.