Les accusations contre Hamieddine ont refait surface. Il est ainsi convoqué devant le juge d’instruction le 5 mars.

En réponse, Hamieddine a donné une conférence de presse a été organisée vendredi 2 mars pour clamer son innocence et dénoncer certains coïncidences médiatiques et juridiques.

Acharnement judiciaire selon Hamieddine

« Cela fait 6 ans que je me tais, car j’estime que la vérité est plus forte que n’importe quel mot ». Voilà comment Hamieddine entame sa conférence de presse relative à sa nouvelle convocation au tribunal.

« Depuis 6 ans, je subis une campagne de désinformation, organisée par certains acteurs » déclare Abdelali Hami Eddine. « Une campagne visant à m’accuser, et à faire circuler des accusations à mon encontre » rajoute-il.

Le membre du PJD estime que ces accusations bafouent ses droits et que celles-ci l’impliquent « personnellement pour une affaire » ne le « concernant plus ».

Selon lui, en plus d’être victime d’un traitement abusif et illégal lors de son arrestation, il déclare que depuis 2012 « à chaque échéance politique, interne au parti ou nationale, certains journaux mènent une campagne contre [sa] personne ».

Enfin, sans vouloir « émettre de sous-entendus politiques », il laisse la presse « juge de ces coïncidences ».

Convocation le 5 Mars

Pour rappel, le dossier de l’assassinat d’Ait El Jid a refait surface fin 2017, Hamieddine étant impliqué dans cette affaire devra comparaitre devant le juge d’instruction près de la chambre criminelle de Fès le 5 mars prochain.

Cette affaire est réapparue deux fois depuis la « clôture » de l’affaire en 1994. Cependant lors de ses deux instances Hamieddine a déclaré que les plaintes ont été « classées par la Justice ».

A l’issue de cette affaire, Hamieddine avait écopé de deux ans de prison ferme.