Casablanca - Les maladies allergiques enregistrent une hausse significative à travers le monde, a affirmé, jeudi à Casablanca, le président de l’Association marocaine de formation continue en allergologie (AMAFORCAL), Younes Gueddari, notant que cette hausse n’est malheureusement pas toujours accompagnée de la valorisation de la discipline et de l'Allergologue.

S’exprimant lors du 28ème congrès de l’Amaforcal, M. Gueddari a indiqué qu'"il est de notre devoir de valoriser l’allergologie et par voie de conséquence notre exercice", a-t-il dit, notant que la création de la Fondation Mohammed VI des sciences de la santé est une opportunité pour intégrer la spécialité allergologie dans l’offre de soins aux patients.

"La non reconnaissance de l’allergologie comme une spécialité à part entière est une perte de chance pour le malade", a-t-il poursuivi, relevant qu'aujourd'hui, avec le développement exponentiel des allergies (leur fréquence double tous les 15 ans), l'allergologue occupe une place à part entière au sein de la médecine et remplit un rôle propre en matière de santé publique.

"En 2050, 50% de la population mondiale sera allergique, aucun foyer ne sera épargné, c’est une certitude, l’allergie est un fléau mondial, c’est un problème de santé publique", a insisté M. Gueddari.

Il a, par ailleurs, rappelé que cette année, l’Amaforcal fête le 30ème anniversaire de sa création (12 avril 1993), soulignant que durant ces 30 dernières années, l’Amaforcal et ses cadres, n’ont pas cessé de travailler sur la mise à niveau scientifique, fondamentale et clinique, de ses membres dans les différents domaines de l’allergologie.

L’Amaforcal s'est organisée à l’échelle nationale et internationale pour offrir à ses membres des activités scientifiques indispensables au développement professionnel à travers la formation médicale continue en allergologie, a ajouté M. Gueddari.

Ce congrès de trois jours porte sur plusieurs thématiques notamment les maladies allergiques, la médecine personnalisée en allergologie et thérapies ciblées et les syndromes d’activation mastocytaire.