Béni Mellal, - L'Université Sultan Moulay Slimane (USMS) de Béni Mellal, s’est penchée, mercredi, sur la révolution Chatgpt et son impact sur le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Plusieurs experts et spécialistes de l’Intelligence artificielle et des nouvelles technologies ont débattu autour de cette nouvelle révolution technologique en passe de devenir un phénomène mondial qui a commencé à bouleverser les usages dans plusieurs domaines et métiers.

Il s'agit pour l'université d'éclairer l'opinion publique sur les moyens de se comporter avec cette nouvelle technologie et de discuter des moyens qui entourent son utilisation notamment sur le plan sociétale et économiquei.

La conférence-débat a esquissé une contribution scientifique sur l'apport de ChatGPT dans le cadre de projets de recherche ou même de rapports universitaires, pour rappeler l'importance pour l'USMS et ses chercheurs d'approfondir la recherche sur cette nouvelle technologie, ses limites scientifiques, ses excès ou ses menaces sur l’apprentissage en raison de sa propension à apporter des réponses toute faites aux devoirs des étudiants voire des chercheurs eux-mêmes.

L’origine du ChatGPT remonte à 2018 quand la société Open AI avait lancé la première version de sa plateforme phare baptisée "Generative Pre-Trained Transformer". Depuis fin novembre 2022, et grâce à son nouveau produit ChatGPT, Open AI a révolutionné le monde de l’intelligence artificielle en la rendant plus accessible que jamais aux utilisateurs.

Le ChatGPT est un modèle de langage. Il s’agit d’un algorithme de l'Intelligence artificielle conçu pour comprendre et générer un langage semblable à celui des humains.

En tant que robot de conversation, ChatGPT permet à l’utilisateur d’engager une conversation sur différents sujets. Mais ce qui le rend particulier est qu’il va au-delà des conversations.

Pour n’importe quel sujet, il peut chercher l’information sur internet, la récupérer, l’analyser, la trier et proposer, en quelques secondes, une synthèse claire et explicite sur le thème choisi. Cela peut aller d’un simple email ou d’une poésie, jusqu’aux sujets de recherche les plus complexes (scientifiques, économiques, culturels, technologiques, … etc.), en passant par des propositions de publicités ou même la création de sites web. D’où le danger, comme toute technologie à son avènement, d’annihiler les aptitudes humaines à réfléchir par soi ou à inciter à la paresse. Dès lors il faut bien pour les universités de baliser l’espace de son utilisation dans les champs de l’apprentissage et du savoir.