Washington - Le démocrate Mark Kelly de l'Arizona a été réélu au Sénat lors des élections américaines de mi-mandat, battant son rival républicain soutenu par Trump, Blake Masters.

La victoire de Kelly donne un clair avantage à son parti qui n'a plus besoin que d'un seul siège dans la chambre haute du Congrès pour conserver sa majorité.

Les démocrates s'attendent désormais à la réélection de la sénatrice Catherine Cortez Masto dans le Nevada face à son challenger républicain, Adam Laxalt, pour conserver le contrôle du Sénat.

Si Laxalt remporte la victoire, la majorité dans la chambre haute du Congrès se jouera au second tour des élections en Géorgie, prévues le 6 décembre, entre le sénateur démocrate Raphael Warnock et son adversaire républicain, Herschel Walker.

Pour la chambre des représentants, les républicains ont remporté 211 sièges jusqu'à présent - contre 199 pour les démocrates - et n'ont besoin que de sept sièges supplémentaires pour décrocher la majorité.

Le président américain, Joe Biden, a affirmé qu'il était prêt à travailler avec les républicains s'ils remportent la majorité à la Chambre des représentants.

Biden a précisé toutefois qu'il y avait certaines questions sur lesquelles il ne fera aucun compromis.

"Je suis prêt à travailler avec mes collègues républicains", a déclaré Biden.

Le locataire de la Maison Blanche a indiqué qu'il espère que la coopération avec le parti républicain permettra de continuer de fournir l'aide américaine à l'Ukraine.

"Dans le domaine de la politique étrangère, j'espère que nous poursuivrons une approche bipartite pour faire face à l'agression de la Russie en Ukraine," a-t-il dit.

Toutefois, le président démocrate a souligné qu'il ne va soutenir aucune proposition républicaine qui aggraverait l'inflation.

"Je ne vais pas renoncer aux engagements historiques que nous avons pris pour faire face à la crise climatique", a-t-il ajouté.

Si le GOP remporte la majorité à la Chambre des représentants, les républicains auront le pouvoir d’en déterminer l’agenda pour les deux prochaines années.

Plusieurs leaders républicains ont exprimé récemment leur intention d'ouvrir des enquêtes sur plusieurs affaires, dont le retrait chaotique de l'Afghanistan, la politique migratoire de l'administration Biden, les origines de la pandémie du Covid-19 et la perquisition par le FBI de la propriété de Donald Trump à Mar-a-Lago.