Politique et psychologie populaire, mon coiffeur me parle d’Algérie/Iran et accessoirement du Maroc – Par Saïd Jdidi

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Nasrallah du Hizbollah libanais et Brhim Ghali du Polisario de nulle part. La danse macabre de deux proxys, l’un de l’Iran, l’autre d’Alger, faut-il vous indiquer le qui de qui ?

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Mon coiffeuse est perplexe face aux nouvelles accusations du ministère algérien des affaires étrangères concernant le rôle supposé du Maroc dans la révélation de l'axe Alger/Téhéran. Tout en me coiffant, c’est connu les coiffeurs sont des bavards impénitent, il se pose des questions et y répond.

Contrairement à certains, personne ne peut prouver l'ingérence du Maroc dans les relations internationales d'un pays souverain.

Normal.

Mais les alliances entre les ennemis du Royaume est une autre affaire.

Vous voulez dire le Hezbollah ? 

Qui a d'ailleurs oublié sa promptitude à réagir à tout, lorsque les preuves de sa "coopération" avec la milice du Polisario ont été publiées. Normal encore, deux milices sont faites pour s’entendre. Surtout si elles en reçoivent l’ordre. 

Pourtant, l'image et le combat de Hassan Nasrelah étaient appréciés au Maroc avant la révélation de ses liaisons dangereuses avec une bande armée anti-marocaine. 

Celui qui doute ne sait rien, mais Il existe des réactions et des confirmations qui se confirment ou se démentent en fonction de l'attitude de leurs protagonistes.

Le Hezbollah n'a jamais expliqué ce que Nasrlah faisait avec un ancien informateur franquiste, chef d'une milice au service du séparatisme et de la division.

Au Maroc, nous pensons que l'absence d'explication corrobore les doutes et les suspicions.

Et que notre intégrité territoriale est au-dessus d'absolument tout le reste.

Si bien que… si bien que mon coiffeur a fini de m’arranger ce qu’il y a sous ma crinière évanescente.  

*Traduit de l’espagnol