La Fondation Maison d’Art Contemporain et l’Association pour l’Art et la Culture, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, organisent la 6ème édition du symposium international d’art contemporain autour de la thématique de "la calligraphie contemporaine dans le monde" en plumes multi langues (arabe, latin, asiatique).

Cet événement, qui se poursuivra jusqu’au 20 septembre, permettra de s’arrêter sur les tendances artistiques en calligraphie traditionnelle, décorative, lyrique et abstraite autour d’un programme riche en activités de création, de débats, de soirées poétiques et musicales, de visites touristiques et de rencontres avec le public, a indiqué l'association organisatrice dans un communiqué. 

Ainsi, le public sera au rendez-vous avec les artistes calligraphes: Abbas Yousif (Bahrein), Haiyun Bao (Chine), Ahmed Benismael, Noureddine Chater, Noureddine Daifallah et Ahmed Jaride (Maroc), Elaheh Khatami et Azra Aghighi Bakhshayeshi (Iran), Ahlam, Pandora Apostoloska Sazdovska (Macédoine), Ali Riza Ozcan (Turquie) et Maaya Wakasugi (Japon). 

La cérémonie de vernissage de l’exposition s’est déroulée en présence d’un grand public des milieux diplomatiques, intellectuels et artistiques à la maison de l’Art Contemporain Briech, a fait savoir la même source.

Avec l’avènement de l’Islam, la lettre arabe a connu une certaine association au sacré. L’origine de sa sanctification a été tirée du discours divin (le Coran) relevé en inscription arabe. La calligraphie est devenue le recours où jaillit le talent créatif visuel qui sera exprimé en décoration des objets et de l’environnement tel que l’espace architectural, les ustensiles et la ciselure des lames, des sceaux, des encriers, des parures ainsi que la broderie et la tapisserie.

Depuis les années quarante du siècle dernier et en particulier avec le retour de la génération des artistes pionniers qui ont reçu des formations artistiques en Europe, la calligraphie arabe intègre l’expression plastique moderne. Ils ont trouvé dans le signe graphique la réponse à la question de l’authenticité artistique arabe.