Marrakech a mis tout son fin goût pour la modernité et pour la vie culturelle au profit des touristes que nous sommes, cette année. La ville ocre accueille la COP22, et son terroir culturel est mis en avant et ouvre ses horizons, comme à son habitude, à ceux qui savent l’apprécier.

COP22, médina, nouvelles boutiques, touristes et population modernes ouvertes au monde de la culture du voyage ; le sport et des activités pour tous les types d’adeptes, c’est Marrakech. La marche dans les longues avenues pour ensuite aller prendre une pause à la médina, siroter un jus d’orange, c’est toujours bon à vivre. Faire appel aux excellents artisans du pays, commander des objets d’Art déco artisanaux teintés de modernité ou d’autres produits à l’état pur, tout cela et bien d’autres choses créent l’ambiance enivrante de la ville.

Veilleuses, tapis, figures sculptés dans le bois, vieux meubles et vielles portes, cuivre et cuir… s’offrent au plaisir des collectionneurs d’œuvres artisanales. Faire appel au savoir –faire et au savoir-vivre de Marrakech, c’est faire appel à toute une organisation », discrète comme les fourmilières dans la chaine de production et agréablement ostentatoire dans l’exposition, faite pour que l’on passe des vacances pour se distraire, découvrir et s’instruire.

Le jardin Majorelle pour son architecture et ses couleurs chatoyantes invitent au détour. Mais à Marrakech, il n’y a pas que les plaisirs de la contemplation. Sans relâche, vous pouvez assister à des congrès et des manifestations culturelles de tout genre. Ils touchent leur point culminant cette année avec la COP22. Chefs d’Etat et de gouvernement, expert, militants écologistes, réseaux associatifs… s’y sont donnés rendez-vous pour débattre de développement durable et de la protection de l’environnement. Plus encore, si vous arrivez trop tard, après la clôture de la grande rencontre (18 novembre 2016), mon conseil serait que vous essayiez de profiter des graines qu’auront semées les participants pour perpétuer la protection de l’environnement. Vous verrez, la ville en restera bien plus que des traces.

Mais Marrakech c’est aussi des restaurants de fonds culturels différents, et de cultures gastronomiques très variées. Leur cadre propose à chaque fois une abondance d’informations sur l’endroit même et son histoire. Une qualité de l’ambiance typiquement venue d’Europe pour se fondre jusqu’à s’y confondre dans lux arômes locaux. En se laissant par la musicalité des lieux on peut y apprendre de nouvelles attitudes mondaines ou autres, « des attitudes » empreintes d’une nouvelle perspective et d’une nouvelle approche du cadre spatio-temporel, pourquoi pas ? 

Et dans ce déploiement des sens, n’oubliez pas Jamaâ Lfna, c’est le « conseil voyage » 2016.