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Après En Marche ! Le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Tunisie suspendent leur campagne
L’investiture de la sénatrice Leila Aichi continue à susciter des remous. Le comité marocain du mouvement « La République en Marche » a annoncé leur décision de boycotter la campagne pour les législatives françaises prévues pour juin prochain. Les représentants du mouvement Macroniste au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Tunisie ont décidé, à leur tour, de suspendre leur campagne en faveur de l’activiste franco-algérienne.
L’investiture de Leila Aichi dans la 9ème circonscription, qui englobe 16 pays d’Afrique dont le Maghreb et qui compte une population de 152 000 Français inscrits sur les registres consulaires, a généré, depuis l’annonce de la liste définitive des candidats sélectionnés, une levée de boucliers indignée face à cette décision.
Les représentants de « La République En Marche ! Maroc » ont manifesté ouvertement leur mécontentement de l’investiture de Leila Aichi, activiste pro-Polisario et ont décidé suite à ce choix très controversé de boycotter la campagne. Dans un communiqué publié le samedi 13 mai sur sa page officielle, la sélection marocaine du mouvement de Macron a précisé son intention de suspendre la campagne pour les législatives après l’investiture de Aichi, connue pour ses affinités avec le front séparatiste. « Compte tenu des positions prises en 2013, par la Sénatrice Madame Leila Aichi, concernant le Sahara, les Référents des Comités de la République En Marche Maroc se sont réunis ce jour, et ont décidé de ne pas faire campagne pour la candidate désignée. Ils ont approuvé à l'unanimité la suspension de la campagne aux législatives jusqu'à mardi prochain », fait savoir le comité.
Après la sélection marocaine, c’est au tour des comités de la République en Marche du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Tunisie d’annoncer leur décision de suspendre leur campagne. Un coup dur pour la sénatrice qui semble ne pas vouloir quitter la course aux législatives, sa candidature a d’ailleurs été bel et bien confirmée par le Modem et la sénatrice avait même prévu une séance de shooting pour les affiches de la campagne. Même si, Aichi n’a pas exprimé clairement sa position sur le Sahara depuis la confirmation de son investiture, la vague de contestation, elle, continue à s’amplifier chaque jour.