Décidément certains membres du comité exécutif et des parlementaires de l’Istiqlal n’arrêtent pas de tirer sur le secrétaire général du PI. Depuis un certain temps, Chabat est tout simplement devenu « persona non grata » au sein du parti.

Une grande majorité des membres du comité exécutif et des parlementaires du parti fait bloc pour que Chabat soit déchu de son poste de secrétaire général du PI.

Lundi dernier, Chabat a donné l’ordre d’interdire l’accès au siège central du parti à 16 membres de la direction de l’Istiqlal. Ces derniers ont tenu une réunion le soir même et ont rejoint le groupe des Taoufiq Hjira, Yasmina Baddou, Kenza El Ghali et Mohamed Sihamid, qui avaient déjà été banni par Chabat.

Ce groupe a contacté les parlementaires du PI dans le but de « sauver le parti » car il est convaincu que l’Istiqlal « traverse la plus profonde crise de sa longue histoire » sous « la direction irresponsable de Hamid Chabat ».

De leur coté, les parlementaires du parti, les conseillers et les députés, ont fait part de leur désarroi face à l’incohérence des positions exprimées par Chabat et déclarent qu’ils ne savent plus s’ils vont rejoindre les rangs de l’opposition ou soutenir la majorité.

Le quotidien arabophone « Al Akhbar » souligne qu’ils sont désormais 16 membres du comité exécutif (sur un total de 27) et 60 parlementaires (sur les 25 conseillers de la chambre haute et 46 députés) à vouloir en finir une bonne fois pour toutes avec Hamid Chabat.

Pour eux, la sortie la plus honorable pour Chabat serait qu’il démissionne de lui-même, ajoutant qu’il vaut mieux « sacrifier un seul individu » que de laisser toutes les structures d’un grand parti imploser et s’écrouler à cause de « cet individu ».