La télévision Ennahar, proche du pouvoir, a  annoncé le limogeage du commandant des Forces aériennes algériennes, Abdelkader Lounes quitte Le général-major Mohamed Boumaza lui succède, tandis qu’au ministère de la défense le général-major Hamid Ghris prend la tête du secrétariat général de ce département. Il remplace à ce poste du général-major Mohamed Zinakhri en poste depuis 2011.

La veille, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la défense avait réuni les cadres des structures centrales du ministère de la Défense et de l’état-major, selon un communiqué de ce département. La réunion qui aurait porté sur la mission et le métier de militaire, donne l’allure d’une vaste opération de mobilisation des forces pour ce qui s’annonce comme l’ultime affrontement.  Autre changement d’importance, le limogeage du général-major Ahcene Tafer, commandant des Forces terrestres. Il cède la place au général-major Saïd Chengriha qui quitte le commandement de la Troisième région militaire, Béchar, qu’occupe désormais le général-major Mustapha Smaïli.

Rappelons que ce mouvement de « rénovation » qui coupe des têtes à tour de bras a commencé dans la foulée de la scandaleuse affaire de sept quintaux qui a dévoilé à la face du monde les charmes peu discrets de l’armée algérienne l’une des plaques tournante du trafic des drogues dure.

Le dévoilement de ce trafic a été le prix à payer pour justifier une purge presque sans précédent pas son ampleur de l’armée algérienne en perspective de la présidentielle de 2019. Une purge qui a commencé en 2015 par l’éviction du général de corps d’armée Taoufik, de son vrai nom Mohamed Médiene, alors tout puissant patron des services de sécurité, le DRS.