La fin des problèmes de l’Istiqlal n’est pas pour demain. Plusieurs membres du parti ne cachent plus leur colère contre la manière « unilatérale » avec laquelle Hamid Chabat dirige le parti.  

Yasmina Baddou  n’y va pas par quatre chemins. Pour elle, le parti « est actuellement dans une  situation  illégale, la loi des partis imposant de tenir leurs congrès dans les délais». La même source explique qu’au terme de 6 mois de retard, la situation devient illégale, ce qui est bien le cas de l’Istiqlal, avant d’ajouter que « le ministère de l’Intérieur est en droit à tout instant de le dissoudre après une mise en demeure ».

14 membres du comité exécutif de l’Istiqlal , dont Yasmina Baddou, avaient d’ailleurs signé un communiqué dans lequel ils rappelaient que le secrétaire général n’avait pas respecté la décision du conseil national de désigner une commission nationale tripartite pour gérer les affaires du parti en attendant la réélection d’un nouveau secrétaire général et avaient, par conséquent, appelé à la tenue d’un conseil national extraordinaire. Chabat est également accusé de ne pas avoir respecté la justice qui a ordonné récemment la levée de la suspension de Yasmina Baddou et Karim Ghellab jusqu’à la fin du prochain congrès du parti.

Les temps sont donc toujours difficiles pour l’Istiqlal. Il est ainsi prévu de convoquer le comité exécutif et le conseil national du parti pour remédier à cette situation délicate.