L'Istiqlal avait lâché Benkirane à mi-chemin du mandant législative, en menant une campagne haineuse contre le PJD et son chef qu'il a traité d'agent du Mossad et de daechiste, s'est allié au PAM avant de revenir dans les bras des islamistes pour se consoler de sa déroute législative.Il a ensuite, dans un élan lyrique, juré fidélité et loyauté à Benkirane pour dénoncer quelques semaines après l'abstention du PJD lors de l''élection et le comportement dédaigneux du chef du gouvernement désigné à son égard. Comme pris par un nouveau regret le voilà qui dément toute crise avec le PJD.

L’Istiqlal a rejeté les affirmations faisant état d’une crise entre le PI et le PJD depuis l’élection du socialiste Habib El Malki à la tête de la chambre des représentants en confirmant son alliance et son partenariat avec le PJD et Abdelilah Benkirane.

Le quotidien Al Alam, voix officielle de l'Istiqlal,  a apporté un démenti  dans son édition de ce vendredi 20 janvier, l'existence d'une telle crise, précisant que le parti de la Balance restera solidaire et partenaire du PJD, quel que soit le processus politique adopté.

Il a rappelé que le conseil national de l'Istiqlal, réuni le 31 décembre 2016, avait décidé d'apporter son soutien au PJD et souligné son attachement à ce partenariat, que le parti nationaliste participe ou pas au futur gouvernement de Benkirane.

Les deux partis n’ont pas réussi à coordonner leurs positions et à faire front commun lors de l’élection d’Habib El Malki à la présidence de la chambre des députés. L’Istiqlal avait boycotté l’élection tandis que  le PJD avait voté blanc.

Pour se défausser de sa première prise de position, Al Alam ajoute que « la presse du parti reste libre de commenter l’actualité mais elle n’engage en rien le parti lui-même ». « Les décisions politiques stratégiques relèvent des instances officielles du parti », souligne  sans ciller le quotidien.