Le Maroc et l’Algérie vont renforcer leur présence militaire aux frontières. Selon Al Massae, le nombre de garde-frontière augmentera pour contrôler le mouvement des réseaux de contrebande et contrer les menaces terroristes qui cherchent à pénétrer dans la région

Les autorités algériennes avaient, de leur coté, déjà annoncé qu’elles augmenteraient le nombre de postes de surveillance aux frontières algéro-marocaines en construisant dix nouveaux postes.

Pour rappel, le ministre algérien des affaires étrangères, Abdelkader Messahel a rencontré l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Horst Kohler à Berlin.

La rencontre, qui s’est tenue jeudi dernier à Berlin, s’inscrit  dans le cadre des consultations de Kohler avec le Maroc et le Front Polisario ainsi qu'avec l'Algérie et la Mauritanie.

Au cours de cette rencontre, Messahel a renouvelé le soutien de son pays à un référendum sur l'autodétermination au Sahara, une option rejetée par Rabat.

Par ailleurs, Karim Moulay, expert  algérien de la sécurité, a déclaré que "l'escalade algérienne à la frontière avec le Maroc vise à détourner l'attention du public algérien en créant un ennemi extérieur qui menace la sécurité et l'unité de l'Algérie".

Karim Moulay a également écarté la possibilité que la tension entre les deux voisins se transforme en une guerre militaire, compte tenu des préoccupations économiques, politiques et de sécurité des deux pays.