Dans un éditorial signé Mohamed Labrini et publié par Al Ahdath ce jeudi 5 avril, l’ancien directeur de publication du quotidien se demande si le Maroc passera à l’étape suivante, concernant la question du Sahara, pour rayer de ses terres les séparatistes militaires et civils

Mohamed Labrini a, en effet, rappelé que les ennemis du Maroc persistent et méprisent toutes les initiatives prises par le royaume pour trouver une solution au conflit.   

Al Ahdath ajoute que l’Algérie n’a jamais cessé de manipuler le Polisario contre le Maroc dans le seul dessein de pousser le royaume à une confrontation armée. L’Algérie, souligne le journal, n’est pas étrangère aux incursions des séparatistes à l’Est du mur de sécurité au Sahara marocain dans la zone tampon.

Cependant, Al Ahdath affirme que l’armée marocaine est en mesure de rayer le Polisario de la carte en un temps record, compte tenu de son efficience, sa combativité et le soutien du peuple. Ainsi, ajoute Al Ahdath, l’Algérie risque de lancer son ballet diplomatique et de mobiliser ses lobbies pour faire condamner le Maroc ou alors il devra se lancer dans la confrontation armée.

Rappelons que les tensions entre le Maroc sont montées d’un cran depuis le week end dernier. En effet, le Maroc a dénoncé une nouvelle incursion du Polisario dans une zone du Sahara, notamment Mahbes et demandé une intervention de l’ONU.

De son côté, l’Organisation avait assuré que la Minurso n’avait observé aucun mouvement d’éléments militaires dans le Nord Est du territoire. Pour éviter que les tensions ne prennent plus d’ampleur après cette affirmation qui anéantissait les protestations du Maroc contenues dans la lettre adressée au président du conseil de sécurité par Omar Hilale, le porte parole du secrétaire général a assuré que l’ONU ne prenait aucun parti dans la question du Sahara. Suite à quoi, le Maroc a présenté les preuves des incursions des éléments du polisario, notamment en présentant des photographies satellites au SG de l’ONU.

Rappelons le également, le royaume avait émis une mise en garde en déclarant qu’il « ne saura rester les bras croisés devant la détérioration de la situation sur le terrain. Les autres parties devront, alors, assumer la pleine responsabilité des conséquences qui découleront de leurs actes ». Alors jusqu’où serait prêt à aller le Maroc pour défendre ses territoires ? Continuer à faire preuve de retenue, à la demande du secrétaire général de l’ONU, ou « rayer le Polisario de la carte » ?