Etude sur l'évolution de la valeur globale du Maroc afin que tous les Marocains puissent bénéficier des richesses de leur pays

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pauvret? maroc Le roi Mohammed VI a charg? Nizar Baraka, pr?sident du Conseil ?conomique, social et environnemental (CESE) et Abdellatif Jouahri, wali Bank Al Maghrib de l'?laboration d'une ?tude sur l'?volution de la valeur globale du Maroc au cours des quinze derni?res ann?es.

Cette ?tude portera sur la d?termination de la valeur r?elle du pays, y compris le capital immat?riel que la Banque Mondiale avait adopt? en tant que crit?re pour mesurer la richesse des pays, en plus d'autres composantes de la richesse nationale, souligne un communiqu? du cabinet royal.

Dans ses orientations, le souverain marocain a? soulign? que Baraka et Jouahri doivent ?uvrer, ? travers cette ?tude, ? simplifier les concepts et expliquer les crit?res relatifs au capital immat?riel et ? clarifier et actualiser les donn?es nationales en la mati?re, afin que les Marocains puissent connaitre les outils et moyens de cr?ation de la richesse et des opportunit?s d'emploi.

Le Conseil ?conomique, social et environnemental, en collaboration avec Bank Al Maghrib et les institutions nationales concern?es, travaille en coordination avec les institutions internationales sp?cialis?es, ? entreprendre une ?tude permettant de mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et fin 2013.

S'adressant ? la Nation ? l'occasion du 15?me anniversaire de son accession au Tr?ne, le souverain avait pr?cis? que l'objet de cette ?tude n'est pas seulement de faire ressortir la valeur du capital immat?riel du Maroc, mais ?galement et surtout de souligner la n?cessit? de retenir ce capital comme crit?re fondamental dans l'?laboration des politiques publiques, et ce, afin que tous les Marocains puissent b?n?ficier des richesses de leur pays.

Apr?s avoir mis en exergue l'?volution d?mocratique, les grandes infrastructures et la progression sensible du taux de croissance ?conomique du Maroc, Mohammed VI a n?anmoins appel? ? une "pause introspective" afin de "dresser l'?tat de la situation de la Nation".

"Il nous a d?j? ?t? donn? de proc?der en 2005 ? une pause introspective, incarn?e par le rapport du cinquantenaire, qui a permis d'?valuer les r?alisations, d'identifier les dysfonctionnements et de cerner les aspirations depuis les d?buts de l'Ind?pendance, en vue d'?tablir des politiques publiques plus efficaces. Aujourd'hui, quinze ann?es apr?s Notre accession au Tr?ne, il Me para?t n?cessaire de renouveler cette pause nationale", a pr?n? le souverain.

C?est ? une s?rie d?interrogations que s?est livr? le roi du Maroc : Nos choix sont-ils judicieux ? Quelles sont les actions ? acc?l?rer, rectifier ou r?ajuster ? Quels sont les chantiers et les r?formes ? mettre en route ? (...) Est-ce que les r?alisations et les manifestations de progr?s que nous observons ont eu l'impact direct escompt? sur les conditions de vie des Marocains ? Est-ce que le citoyen marocain, quelle que soit sa situation mat?rielle ou sociale, et o? qu'il se trouve, dans le village et dans la ville, sent une am?lioration concr?te dans son v?cu quotidien, gr?ce ? ces chantiers et ? ces r?formes ?

Tout en mettant en ?vidence l'?volution de la richesse du Maroc, le souverain s'interroge encore : O? est cette richesse ? Est-ce que tous les Marocains en ont profit?, ou seulement quelques cat?gories ?

Pour le roi, la r?ponse ? ces interrogations n'exige pas des analyses approfondies, d?plorant que "si le Maroc a connu des avanc?es tangibles, la r?alit? confirme que cette richesse ne profite pas ? tous les citoyens". Le souverain dit relever, lors de ses tourn?es d'information, certaines manifestations de pauvret? et de pr?carit?, comme Il note l'ampleur des disparit?s sociales entre les Marocains.

Le roi a affirm? qu'il attend de cette ?tude qu'elle pose un "diagnostic objectif de la situation, et qu'elle pr?sente des recommandations pratiques pour son am?lioration", donnant Ses instructions pour que soit assur?e la plus large diffusion possible ? cette ?tude, afin que le "rapport final ne reste pas lettre morte, ou seulement une mati?re pour consommation m?diatique".

Le souverain a, de m?me, appel? le gouvernement, le parlement, toutes les institutions concern?es et les forces vives de la Nation, ? se pencher sur les recommandations constructives figurant dans le rapport, et ? ?uvrer pour en assurer la mise en ?uvre.

"Dans la mesure o? l'?valuation de la richesse immat?rielle est consid?r?e comme un outil d'appui ? la prise de d?cision, Nous tenons ? ce que le recensement g?n?ral de la population, pr?vu cette ann?e, fasse ?tat des indicateurs relatifs au capital immat?riel du Maroc, dans ses diff?rentes composantes", a ajout? le roi.

Le souverain a affirm? que le mod?le de d?veloppement marocain a atteint un seuil de maturit? qui habilite le Royaume ? adopter des crit?res avanc?s et plus pointus pour ?valuer la pertinence des politiques publiques et la port?e de leur impact effectif sur la vie des citoyens.

Mohammed VI a ?galement expliqu? que le capital immat?riel s'affirme, d?sormais, comme un des param?tres les plus r?cents qui ont ?t? retenus au niveau international pour mesurer la valeur globale des Etats et des entreprises, d'autant que ce crit?re, a soulign? le Souverain, permet d'int?grer dans le mode de calcul, les atouts qui n'ont pas ?t? pris en compte dans les approches financi?res classiques.

Il s'agit pour lui de mesurer le capital historique et culturel de tout pays, parall?lement aux autres caract?ristiques qui le distinguent, notamment son capital humain et social, la confiance, la stabilit?, la qualit? des institutions, l'innovation et la recherche scientifique, la cr?ation culturelle et artistique, la qualit? de la vie et de l'environnement, et d'autres ?l?ments encore.

Le souverain a fait remarquer, ? ce propos, que la s?curit? et la stabilit? constituent le fondement de la production et de la richesse, de m?me, que la confiance et la cr?dibilit? sont essentielles pour stimuler l'investissement. Pourtant, a-t-il relev?, on ne trouve nulle part trace de ces atouts dans la valeur globale des Etats.

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